• François Hollande s’est engagé à réduire le train de vie de l’Etat de 60 milliards d’euros au cours de la législature et a annoncé que toute dépense supplémentaire serait compensée d’un point de vue budgétaire par des économies équivalentes. L’ennui, c’est que jusqu’à présent, c’est le flou qui prédomine.

    Souvenez-vous : François Hollande a pris la décision d’augmenter de vingt milliards les impôts sur les ménages et les entreprises, mais a promis de faire dix milliards d’économies sur les dépenses de l’Etat. En réalité, c’est parce qu’il maintiendra les dépenses en volume qu’il obtiendra ces fameuses économies et non pas en réduisant de dix milliards les dépenses de l’Etat. La nuance est importante !  

    Il va sans dire que le choix d’augmenter de vingt milliards les impôts en période de crise, alors même qu’ils avaient déjà augmenté de manière conséquente sous le gouvernement précédent, accroitra le nombre de faillites d’entreprises, principalement des TPE mais aussi des PME, déjà mises à mal par un carnet de commandes bien maigre, affaiblira le pouvoir d’achat des ménages, sans oublier la frilosité des investisseurs face à une pression fiscale excessive mais aussi et surtout une instabilité permanente de la législation en vigueur.

    Certes, on me rétorquera que le pacte de compétitivité mais aussi l’accord passé entre les syndicats concernant la réforme du marché du travail, devraient permettre à notre pays de se redresser économiquement parlant. Concernant l’accord passé entre les syndicats, il doit encore être approuvé par le Parlement et rien ne dit que certains députés n’auront pas à cœur de le modifier via des amendements, ce qui pourrait lui faire perdre l’essentiel de sa substance, le rendant inopérant. Par ailleurs, concernant le pacte de compétitivité, on est en droit de se demander pourquoi le gouvernement va augmenter les impôts des entreprises cette année si c’est pour leur rendre par la suite. Enfin, quelles économies concrètes seront mises en œuvre pour compenser le coût de ce dispositif ? Quelles autres économies concrètes seront mises en œuvre pour compenser les nouvelles dépenses évoquées depuis par le Président Hollande ? On l’aura compris : le plus important demeure encore de sortir du flou et d’espérer que celui-ci, au plus haut sommet de l’Etat, dans l’intérêt de notre pays, ne devienne pas permanent.  

     


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    Tout le monde ou presque connaît l'histoire de Don Quichotte accompagné de son fidèle écuyer Sancho Pança qui voulait affronter les moulins à vent qu'il prenait pour des monstres... Pays d'où je suis originaire, l'Espagne fait rêver un grand nombre de français qui y vont soit pour le tourisme ou pour y créer une entreprise.

    La Catalogne notamment avec la mythique Barcelone, est devenue la destination privilégiée des jeunes européens, d'où qu'ils viennent. L'Espagne est une terre de contrastes. Quelle que soit la région que l'on peut être amené à visiter, elle sera toujours différente des autres car elle aura sa propre culture, sa propre identité.

    Visitez l'Andalousie avec des villes comme Grenade, Marbella, Séville, dont l'influence arabe y est très forte, visitez ensuite la Castille et vous aurez l'impression d'être parvenus dans un autre monde. La capitale de l'Espagne, Madrid, impressionne par ses bâtiments historiques en parfait état mais aussi par ses parcs et jardins, tous plus flamboyants les uns que les autres, et très présents dans le coeur de la ville. J'au souvent eu l'occasion de visiter l'Espagne, que j'ai parcouru de long en large.

    L'Espagne n'est-elle pas l'un des pays qui compte le plus de langues culturelles en son sein ? Le castillan ( langue officielle ) le catalan, l'andalou, le basque, sans oublier le galic. L'Espagne est aussi le pays qui a fait connaître, en matière artistique, de grands noms tels Pablo Picasso, Salvardor Dali L'Espagne est par ailleurs un pays très agréable à vivre, notamment par son climat chaud et ensoleillé, car nous sommes dans un pays du Sud. Si un jour vous décidez de visiter un pays étranger, ne ratez pas l'Espagne.

     


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  • Je défends l'idée d'un rattachement de la Wallonie et de Bruxelles à la France pour de nombreuses raisons:

    Historiquement, la Belgique a été française sur une période comprise de 1792 à 1815 par le biais de plusieurs occupations, tant par les révolutionnaires comme Robespierre que par Napoléon par la suite.

    Les belges eux-mêmes défendirent le rattachement de leur pays à la France auprès des révolutionnaires.

    Les belges, particulièrement les wallons se sentent français et chantent la Marseillaise et non la Brabançonne, pourtant leur hymne national !

    En cas de sécession d'une Flandre devenue indépendante, les wallons seraient livrés à eux-mêmes. Par ailleurs, qu'en serait-il de Bruxelles, ville située sur le territoire flamand alors même que 93 % des habitants sont francophones ? Si l'Europe ne reconnait pas l'Etat flamand, qu'en sera-il des institutions européennes basées à Bruxelles ?

    Il paraît évident que dans un tel cas de figure qui pourrait se produire plus tôt qu'on le pense, le rattachement de la Wallonie et de Bruxelles à la France paraît inévitable. Comment accepter l'idée d'abandonner des wallons mais aussi des bruxellois qui n'apprécieront certainement pas que les flamands leur impose leur langue et leur culture, comme on le voit de plus en plus dans certaines villes ?


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  • C'est un secret de Polichinelle : les habitants des communes les plus riches de France ne veulent pas entendre parler de la construction de logements sociaux au sein de leur ville. Ils votent en conséquence pour le maire, quelle que puisse être son étiquette ( gauche et droite confondus ) qui refusera leur construction.

    Certes, les médias passent leur temps comme de nombreux politiques à défendre le " vivre ensemble " même s'ils inscrivent leurs propres enfants dans des établissements où il n'y a aucune mixité sociale ou si peu et vivent dans des quartiers riches où les prix en dissuade plus d'un d'y venir, sans même parler de la présence policière. Si on attend toujours des policiers à l'Est de Paris par ailleurs, on peut consaster que nombreux sont ceux qui patrouillent dans ces quartiers cossus !

    Il fut un temps pas si lointain, au XIXème siècle où dans chaque immeuble, les familles riches vivaient dans les premiers étages, les bourgeois dans les suivants et les bonnes et pauvres dans les derniers. Si à l'époque, cela ne sembler poser problème à quiconque, tel n'est pas le cas aujourd'hui où l'on rivalise d'artifices pour y échapper. Tant bien même les maires construiraient des logements sociaux, ils les implantent suffisamment loin du centre ville, des beaux quartiers ou font des faux logements sociaux qui s'adresse en réalité à leurs élus ou à des français triés sur le volet.

    Bref, la question qui se pose est bel et bien de savoir si dans le pays qui est le notre, qui ne cesse de défendre la liberté, l'égalité et la fraternité, la mixité sociale existe-elle encore comme elle a existé naguère.


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