• Rien n'y fait : Angela Merkel, actuelle chancelière allemande paraît insubmersible et rien ni personne ne semble pouvoir empêcher sa réélection. Alors même qu'elle est décriée par les pays d'Europe du Sud pour son intransigeance, particulièrement en Grèce, elle demeure par ses positions très populaires dans son pays. Son rival, Peer Steinbrück, candidat du SPD, n'a cessé de multiplier les gaffes et accuse un véritable retard dans le cadre des échéances électorales http://www.lefigaro.fr/international/2013/07/30/01003-20130730ARTFIG00453-au-faite-de-sa-popularite-merkel-domine-l-allemagne.php

    Surnommée la mère de la patrie par les allemands, considérée comme une madame tout le monde, qui vit comme la plupart des allemands et qui s'est révélée comme chancelière, Angela Merkel dispose d'une véritable crédibilité outre Rhin, contrairement à son principal adversaire. Par ailleurs, cette dernière profite aussi des réformes mises en oeuvre par son prédécesseur qui par le biais de son agenda 2010 a véritablement réformé l'Allemagne.

    Néanmoins, comme l'a encore récemment rappelé un rapport du FMI concernant la situation économique et sociale de l'Allemagne, la chancelière sera certainement amenée à mener un certain nombre de réformes, comme la mise en place d'un salaire minimum qu'elle défend par ailleurs, au niveau de certaines branches mais aussi d'infléchir sa politique vis à vis des pays d'Europe du Sud, dont les résultats des politiques d'austérité s'avèrent catastrophiques. Dans le cas contraire, l'Allemagne étant un pays exportateur, elle risque d'en faire les frais et d'être pénalisée par la récession de ses principaux voisins. 


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  • Tandis que de nombreux pays mènent de profondes réformes structurelles, à l'image de l'Angleterre, de l'Espagne ou encore de l'Italie, bien souvent accouchées dans la douleur mais aussi en profitent pour remettre à plat leur fiscalité en vue d'attirer les capitaux et les investisseurs, la France semble faire comme si de rien n'était.

    Il serait malhonnête d'imputer cet immobilisme au seul Président Hollande puisque la majorité précédente n'a guère brillé durant le mandat qui lui était impartit : en dehors de certaines réformes comme le service minimum, l'autonomie des universités, le statut de l'auto-entrepreneur ou encore le regroupement de certaines administrations, on n'a véritablement rien vu venir qui pouvait assurer le redressement de la maison France. Pis : on a semble-il préféré de très loin augmenter les impôts et prélèvements plutôt que de réduire les dépenses publiques.

    Bien sûr, les élites françaises qui pour beaucoup, n'ont jamais mis les pieds dans une entreprise préfèrent critiquer les pays voisins pour leurs actions plutôt que de se remettre en question et de se demander pourquoi la France depuis plus de trente ans, connaît un chômage aussi important, près de 10 % de la population active, alors même que d'autres pays connaissent malgré la crise un chômage deux fois moindre.

    La situation se dégrade tant sur de nombreux indicateurs, qu'il s'agisse de sécurité, de justice, d'éducation, sans même parler de l'emploi, qu'un nombre croissant de français préfèrent quitter le pays. Ainsi, des jeunes partent réussir à Londres, Dublin, New York ou même dans des pays émergents, les vrais riches s'installent en Suisse ou à Bruxelles pour payer moins d'impôts, des retraités partent au Maroc, en Tunisie ou en Asie pour vivre dans de meilleures conditions avec leurs maigres pensions de retraite, et enfin des français de la classe moyenne investissent dans l'immobilier d'autres pays pour payer moins d'impôts, vu que le patrimoine n'y est pas taxé comme chez nous http://www.touteleurope.eu/fr/actions/economie/fiscalite/presentation/comparatif-la-fiscalite-en-europe.html

    Rien n'est pourtant irréversible : les Etats-Unis sous l'impulsion de Reagan, le Royaume Uni avec Thatcher ou encore le Canada avec Paul Martin, sans parler de la Suède, ont réussi à se réformer et à se moderniser en vue d'assurer la croissance et l'emploi. Néanmoins, on ne voit pas très bien qui peut, à droite comme à gauche, incarner cet homme ou cette femme providentiel(le) dont le pays a besoin et il est à craindre que ce soit des organisations internationales à l'image du FMI ou des pays voisins comme l'Allemagne qui contraignent la France à changer malgré elle.


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  • Alors même que les travaillistes menés par Ed Miliband ne cessent depuis qu'ils sont dans l'opposition de clamer que la politique menée par David Cameron et Nick Clegg constitue un échec cuisant, les faits paraissent bien démontrer le contraire : la reprise s'accélère bel et bien au Royaume Uni http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/07/25/royaume-uni-la-reprise-s-accelere_3453406_3234.html

    Ainsi la croissance au deuxième trimestre s'établit à 0,6 %, ce qui a été salué par l'actuel ministre des Finances, George Osborne. Par ailleurs, le taux de chômage a reculé de 0,2 % depuis les trois derniers mois précédents. Certes, il n'y a pas de quoi s'enthousiasmer, car la croissance demeure bel et bien fragile en raison de l'essouflement des pays émergents et d'une croissance inexistante dans la zone euro. On ne peut à ce sujet que saluer le fait que l'Angleterre ait fait le choix de conserver sa propre monnaie, la livre sterling.

    Néanmoins, si de nombreux médias parlent d'effet JO, cela est aussi le fruit de la politique menée par l'actuel Premier ministre, qui a fait le choix d'une réforme de l'Etat, de la réduction des dépenses publiques et des baisses d'impôts, tant pour les particuliers que pour les entreprises, en vue de favoriser l'investissement et l'emploi dans son pays. La poursuite des réformes, de la baisse du nombre de chômeurs et une reprise économique forte et durable seront à coup sûr les clés de la réélection de David Cameron.


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