• Veuillez bien me pardonner une absence aussi longue : j'ai été amené à me rendre à Dublin, capitale de l'Irlande, pour y passer des examens d'anglais. Dans ce cadre, j'ai donc suivi des cours dans une école ou se sont cotoyés des élèves de différentes nationalités : allemands, espagnols, beaucoup d'italiens ( sûrement en raison des difficultés que traverse leur pays ) des suisses, des français bien sûr mais aussi venant de pays lointains comme ceux venant du Brésil, du Japon ou de Corée du Sud. 

    La plupart étudient dans des écoles ou cherchent à améliorer leur anglais dans leur vie professionnelle. On comprend néanmoins que beaucoup sont là dans le but d'aspirer à une vie meilleure, en dehors des frontières de leurs pays respectifs. Il est vrai que l'Europe, plus particulièrement celle du Sud, est très affectée par la crise, mais pas seulement. Les pays anglophones comme le Canada ou l'Australie, semblent constituer un eldorado pour certains d'entre eux, sans même parler des pays émergents, même si l'on cherche à nous faire croire que ces derniers ne sont plus ce qu'ils étaient. 

    Ainsi, l'Europe est-elle en déclin ? De nombreux faits semblent l'attester : explosion du chômage, de la précarité, absence de perspectives professionnelles, l'impossibilité de voir sa situation s'améliorer dans les années à venir... alors même que d'autres pays, plus jeunes et dynamiques, s'apprêtent à faire le monde de demain. Ainsi, à l'exception des Etats-Unis, la plupart des pays qui trusteront les meilleures places dans les classements internationaux seront des pays dits du Sud, voire non occidentaux, à l'image de la Chine, de l'Inde, de l'Indonésie, du Nigeria... 

    On serait tentés de dire que la France ne peut pas faire grand chose si on compare sa taille avec celle de tels mastodontes. Pourtant, la France fut par son histoire une superpuissance économique et militaire, dont la langue rayonnait dans tout l'occident, jusqu'en Russie. Certes, elle ne sera probablement plus la première puissance du monde. Néanmoins, elle pourrait bel et bien s'imposer et devenir une puissance incontournable, si ses politiques respectifs en manifestaient réellement la volonté. 


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