• Ainsi en France, on accepte que des élus puissent être fonctionnaire, donc avoir les avantages afférents et en même temps, être élus au Parlement ! Autrement dit, s'ils perdent la prochaine élection, ils pourront donc toujours retrouver leur poste au sein de la fonction publique ou même la Cour des Comptes, pour les plus doués d'entre eux, ce qui n'est pas le cas bien sûr, dans bien d'autres pays.

    Evidemment, on comprend mieux pourquoi la France va aussi mal : elle est principalement gouvernée par des fonctionnaires, qui n'ont jamais travaillé de leur vie dans le privé, qui ne connaissent rien aux règles en cours dans l'entreprise, mais pourtant se permettre de faire passer des lois pour les contrôler et les règlementer, sans parler des charges et des impôts. Bien sûr, ces fonctionnaires sont très majoritairement des énarques qui ne comprennent rien aux réalités les plus élémentaires. N'en jetez plus ! Nos commercants, nos artisants n'ont plus qu'une chose à faire, fermer boutique et fuir la France qui s'enferme dans son inexonérable déclin, tout comme les capitaux et les jeunes. Bien sûr, vous me direz que j'exagère, mais comment peut-on encore avoir confiance en cette classe politique, tant qu'elle n'a pas le courage de se réformer, de réformer ses statuts ? Telle est la question que je me pose.


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  • On dit souvent que ce sont les classes moyennes comme les PME qui sont les créateurs de croissance et peuvent permettre le retournement de l'économie. Alors dans ce cas là, pourquoi les matraquer en permanence ? C'est bien la question que l'on peut se poser. Les hommes politiques de droite comme de gauche ont beaucoup promis mais ont peut agir en leur faveur. Il est donc temps d'agir, voici comment.

    Pour aider les classes moyennes, il n'est pas utile comme le disent les socialistes, de mener une politique d'inspiration keynésienne qui a fait les preuves de son échec, mais bel et bien une politique d'inspiration libérale. Il faut avoir le courage de remettre la fiscalité à plat, notamment concernant les impôts payés par les particuliers comme par les entreprises, en les fusionnant et en les ramenant à deux impôts : un qui serait prelevé sur les entreprises et un sur les particuliers.

    On peut imaginer garder l'impôt sur les sociétés et l'impôt sur le revenu, qui seraient à un taux unique, compris entre 8 % et 15 %, pas un sou de plus. Tous les autres impôts payés par les contribuables comme par les entreprises seraient purement et simplement supprimés. On imagine sans peine les conséquences d'un tel résultat : l'économie redémarrerait véritablement et des centaines de milliers d'emplois seraient créés.

    Bien sûr, les socialistes vous parleront de cadeaux aux riches, ce qui est risible sachant que la plupart des impôts seraient supprimés. Prenez la TVA par exemple, qui est payée par les plus modestes, les impôts fonciers, les charges sociales, puisque ce sont les salariés qui les paient... sans parler de l'impôt sur le revenu. Bref, si on compte tout, on se rend compte à quel point la fiscalité actuelle lèse les classes moyennes et les milieux les plus modestes. L'idée consiste donc à remettre plus de justice dans le système fiscal en supprimant toutes les niches et en maintenant des taux bas, et pour en arriver là, il faut en passer par une politique libérale !


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  • On pouait être surpris et pourtant... le modèle danois, si généreux et tant vanté par les élites politiques et médiatiques françaises, ce même modèle est en train de subir de nombreuses réformes, le tout grâce à un gouvernement dirigé par la première femme Premier ministre du Danemark, qui est de gauche http://www.challenges.fr/monde/20131127.REU7385/au-danemark-la-gauche-reforme-et-voit-le-bout-du-tunnel.html

    Le Premier ministre a donc mené une politique visant à réduire les impôts sur les sociétés, à relever l'âge de départ à la retraite et à baisser les allocations chômage. Gauche, avez-vous dit ? Il est vrai qu'en France, on ne cesse de glorifier un modèle dépassé et que l'actuel Président français est impopulaire parce qu'il refuse de mener la moindre réforme. Tel n'est pas le cas au Danemark où le but est précisément de sauver le modèle social.

    Résultat, le chômage recule dans un contexte d'impopularité record pour l'actuel gouvernement, même si les choses sont en train de s'inverser au profit de l'actuelle Premier ministre, dont de plus en plus reconnaissent les vertyus pour avoir mener des réformes nécessaires et indispensables. Bien sûr, il reste encore des réformes à faire pour assurer le retour de la compétitivité du pays. 

    Reste qu'on ne peut pas s'empêcher de faire la comparaison avec ce qu'il se passe en France, où le gouvernement actuel, comme les précédents, préfèrent privilégier l'immobilisme plutôt que de prendre les mesures nécessaires. Les politiques français préfèrent privilégier leur réélection alors même qu'en réformant, ils pourraient sauver le modèle social et surtout assurer leur réélection. Les politiques français comprendront-ils un jour ? Telle est la question qu'on peut se poser ! 


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  • Vous vous demandez sûrement pourquoi je n'ai rien publié depuis un bon bout de temps. Il se trouve que dans le cadre de mes études, j'ai été amené à me rendre en Suisse, dans le canton du Valais. Hé oui, cela fait une trotte ! Rien à dire sur des habitants très acceuillants et qui ont le sens de l'hospitalité, une hospitalité toute suisse. 

    Mais c'est aussi l'occasion, vous l'aurez compris, de voir un peu ce qu'il s'y passe. Il se trouve que les magasins n'ont absolument pas les mêmes horaires que chez nous : ils ferment pour la plupart à 18h30 du soir ( sauf le vendredi où cela va jusqu'à 21 heures ) et à 17 h le samedi. Autrement dit, si vous voulez faire du shopping, cela s'avère assez dissuasif ! 

    Cependant, dans le but justement de limiter l'exode des suisses qui consomment en dehors des frontières, le Conseil fédéral a décidé de soumettre un projet visant à libéraliser les horaires des magasins pour les porter jusqu'à 20 heures http://www.lematin.ch/suisse/La-liberalisation-des-heures-d-ouverture-est-lancee/story/17081159  

    Bien sûr, il y a toujours des gens pour contester pareil projet : il n'y a pas qu'en France qu'on conteste ! Néanmoins, reconnaissons qu'une telle initiative aurait un mérite, notamment de veiller à ne pas pénaliser les villes et cantons frontaliers et de favoriser le commerce local. Des cantons ont d'ailleurs déjà agi en ce sens. La suite au prochain épisode ! 


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  • On est en droit de se poser la question lorsqu'on voit les unes des gazettes et la façon dont s'expriment les médias sur le pacte de compétitivté de Hollande : en gros, ce dernier aurait pris un tournant libéral, mènerait une politique libérale puisqu'il aiderait les entreprises !

    Pourtant, la politique libérale ne se résume pas à aider les entreprises mais constitue une philosophie plus large, qui défend la liberté des individus, la propriété, l'égalité sur le plan du droit et la résistance à l'oppression. En bref, la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 ! 

    Evidemment, dans ce pays qui a donné tant de grands penseurs libéraux au XVIIIème siècle comme Jean-Baptiste Say, Benjamin Constant ou encore Frederic Bastiat, qui sont enseignés partout sauf en France, on ne comprend pas très bien comment on a pu en arriver là. Ainsi, malgré des prélèvements obligatoires exhorbitants, des dépenses publiques hors du commun et des charges et impôts plus lourds que jamais, il s'en trouve encore pour dire que la France est un pays libéral ! 

    Soyons sérieux : la France n'a jamais été libérale ! En revanche, d'autres pays, à l'image de la Suisse, de l'Autriche, des Pays Bas ou encore de l'Angleterre le sont. On en voit les résultats, notamment en matière économique mais pas seulement. Bref, Hollande pas plus que Sarkozy avant lui, ne sont libéraux : ce sont avant tout des opportunistes qui ne pensent qu'à leur carrière, qui considèrent que l'immobilisme assurera au mieux leur réélection éventuelle. 


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