• On pouait être surpris et pourtant... le modèle danois, si généreux et tant vanté par les élites politiques et médiatiques françaises, ce même modèle est en train de subir de nombreuses réformes, le tout grâce à un gouvernement dirigé par la première femme Premier ministre du Danemark, qui est de gauche http://www.challenges.fr/monde/20131127.REU7385/au-danemark-la-gauche-reforme-et-voit-le-bout-du-tunnel.html

    Le Premier ministre a donc mené une politique visant à réduire les impôts sur les sociétés, à relever l'âge de départ à la retraite et à baisser les allocations chômage. Gauche, avez-vous dit ? Il est vrai qu'en France, on ne cesse de glorifier un modèle dépassé et que l'actuel Président français est impopulaire parce qu'il refuse de mener la moindre réforme. Tel n'est pas le cas au Danemark où le but est précisément de sauver le modèle social.

    Résultat, le chômage recule dans un contexte d'impopularité record pour l'actuel gouvernement, même si les choses sont en train de s'inverser au profit de l'actuelle Premier ministre, dont de plus en plus reconnaissent les vertyus pour avoir mener des réformes nécessaires et indispensables. Bien sûr, il reste encore des réformes à faire pour assurer le retour de la compétitivité du pays. 

    Reste qu'on ne peut pas s'empêcher de faire la comparaison avec ce qu'il se passe en France, où le gouvernement actuel, comme les précédents, préfèrent privilégier l'immobilisme plutôt que de prendre les mesures nécessaires. Les politiques français préfèrent privilégier leur réélection alors même qu'en réformant, ils pourraient sauver le modèle social et surtout assurer leur réélection. Les politiques français comprendront-ils un jour ? Telle est la question qu'on peut se poser ! 


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  • Vous vous demandez sûrement pourquoi je n'ai rien publié depuis un bon bout de temps. Il se trouve que dans le cadre de mes études, j'ai été amené à me rendre en Suisse, dans le canton du Valais. Hé oui, cela fait une trotte ! Rien à dire sur des habitants très acceuillants et qui ont le sens de l'hospitalité, une hospitalité toute suisse. 

    Mais c'est aussi l'occasion, vous l'aurez compris, de voir un peu ce qu'il s'y passe. Il se trouve que les magasins n'ont absolument pas les mêmes horaires que chez nous : ils ferment pour la plupart à 18h30 du soir ( sauf le vendredi où cela va jusqu'à 21 heures ) et à 17 h le samedi. Autrement dit, si vous voulez faire du shopping, cela s'avère assez dissuasif ! 

    Cependant, dans le but justement de limiter l'exode des suisses qui consomment en dehors des frontières, le Conseil fédéral a décidé de soumettre un projet visant à libéraliser les horaires des magasins pour les porter jusqu'à 20 heures http://www.lematin.ch/suisse/La-liberalisation-des-heures-d-ouverture-est-lancee/story/17081159  

    Bien sûr, il y a toujours des gens pour contester pareil projet : il n'y a pas qu'en France qu'on conteste ! Néanmoins, reconnaissons qu'une telle initiative aurait un mérite, notamment de veiller à ne pas pénaliser les villes et cantons frontaliers et de favoriser le commerce local. Des cantons ont d'ailleurs déjà agi en ce sens. La suite au prochain épisode ! 


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  • On est en droit de se poser la question lorsqu'on voit les unes des gazettes et la façon dont s'expriment les médias sur le pacte de compétitivté de Hollande : en gros, ce dernier aurait pris un tournant libéral, mènerait une politique libérale puisqu'il aiderait les entreprises !

    Pourtant, la politique libérale ne se résume pas à aider les entreprises mais constitue une philosophie plus large, qui défend la liberté des individus, la propriété, l'égalité sur le plan du droit et la résistance à l'oppression. En bref, la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789 ! 

    Evidemment, dans ce pays qui a donné tant de grands penseurs libéraux au XVIIIème siècle comme Jean-Baptiste Say, Benjamin Constant ou encore Frederic Bastiat, qui sont enseignés partout sauf en France, on ne comprend pas très bien comment on a pu en arriver là. Ainsi, malgré des prélèvements obligatoires exhorbitants, des dépenses publiques hors du commun et des charges et impôts plus lourds que jamais, il s'en trouve encore pour dire que la France est un pays libéral ! 

    Soyons sérieux : la France n'a jamais été libérale ! En revanche, d'autres pays, à l'image de la Suisse, de l'Autriche, des Pays Bas ou encore de l'Angleterre le sont. On en voit les résultats, notamment en matière économique mais pas seulement. Bref, Hollande pas plus que Sarkozy avant lui, ne sont libéraux : ce sont avant tout des opportunistes qui ne pensent qu'à leur carrière, qui considèrent que l'immobilisme assurera au mieux leur réélection éventuelle. 


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  • Angela Merkel commence son troisième mandat en prenant un virage social, sous l'impulsion des sociaux-démocrates qui composent sa grande coalition, notamment sur un certain nombre de points clés, qu'il s'agisse de la réforme des retraites, du salaire minimum ou encore de la refonte énergétique. 

    Ainsi, l'âge de la retraite sera abaissé à 63 ans pour ceux qui auront cotisé 45 ans, mais les retraites des mères de famille seront aussi augmentées, dans le but d'améliorer leur sort, une revendication chère aux conservateurs. Une réforme critique par les milieux économiques mais aussi par l'ancien prédécesseur de Merkel, Gerhard Schröder, qui considère que cela se fera au détriment des jeunes générations. 

    Le salaire minimum sera porté à 8,50 euros de l'heure, même si Merkel y était très réticente au départ. Quant aux réformes menées par son prédécesseur, le gouvernement cherchera à en corriger les abus. 

    Au fond, bien qu'on comprend aisément que Merkel doit satisfaire les revendications des sociaux-démocrates dans le cadre de la grande coalition, on est en droit de se demander si cela tiendra très longtemps et surtout si les réformes de structure se feront. C'est sans doute l'occasion pour le FDP de s'imposer et de revenir sur le devant de la scène médiatique comme une véritable force d'opposition. Le FDP avait réalisé le meilleur score de son histoire après la précédente grande coalition ! 


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  • Pendant que la situation économique de la France se dégrade, la situation du Royaume Uni dirigée par David Cameron, elle, ne cesse de s'améliorer : ainsi, l'industrie automobile connaît un redressement sans précédent et embauche à tour de bras. Les entreprises, encouragées par une pression fiscale qui ne cesse de baisser mais aussi par une remise à plat des charges sociales et patronales, embauchent de nouveau et massivement.

    Ainsi, le taux de chômage qui plafonnait à 8 % en début d'année dernière est passé à 7,5 % au mois d'août, puis 7,4 % fin octobre et désormais 7,1 % fin novembre, au point d'embarasser la Banque d'Angleterre, qui avait prévu de changer les taux si le taux de chômage se situait à 7 %, ce qui était attendu beaucoup plus tard ! A ceux qui diraient qu'il s'agit là d'emplois au rabais, rappelons que sur 280 000 emplois créés, 220 000 sont à temps plein, selon les analyses faites par des organismes indépendants. Quel contraste si le taux de chômage français que beaucoup évaluent à 11 % pour juillet, représenterait deux fois plus que le taux de chômage britannique ! Sans oublier bien sûr, le fait que le Royaume Uni s'intéresse à son avenir en créant Tech City, censée être la Silicon Valley européenne et qui fait déjà de très nombreux adeptes ! 

    Bien sûr, comme nous l'avons déjà écrit ici, tout n'est pas rose en Grande Bretagne. Il existe comme partout, des faiblesses structurelles, liées à la productivité notamment. Il n'empêche : l'économie redémarre et fortement et il y a des chances que le PIB augmente même de 3 % cette année, contre 1 % en France, le tout au profit des britanniques mais aussi on l'imagine, des expatriés qui y travaillent, qu'ils soient français ou venant d'autres pays. 

    Ne croyez pas que David Cameron se désintéresse complètement des questions sociétales : on l'a vu notamment dans le cadre du mariage gay ou encore de la pornographie. Seulement, il n'en fait pas sa mission première et se consacre à ce qui intéresse prioritairement le peuple britannique. Si les chiffres ne cessent de s'améliorer, il est évident qu'il assurera alors au mieux sa réélection.


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