• Alors même que Mariano Rajoy mène un certain nombre de réformes structurelles dans son pays, la plus emblématique étant celle du travail, mais aussi souhaite refonder les administrations, on apprend que les investisseurs étrangers affluent en Espagne, grâce à de riches investisseurs, principalement britanniques, américains ou venant d'Amérique du Sud. Ainsi, de nombreuses entreprises espagnoles passent sous leur coupe depuis le début de la crise. Beaucoup disent que sans ces investisseurs étrangers, le pays ne s'en sortirait pas. Néanmoins, si la situation est encore grave sur le front de l'emploi, la situation économique de l'Espagne se stabilise et connaît un léger mieux. 

    La situation de l'Italie, autre pays du Sud, s'améliore aussi, même si difficilement. Enrico Letta qui dirige le gouvernement depuis plusieurs mois et réunit des personnalités politiques de tous bords, souhaite mener de profondes réformes visant à assurer le redressement économique du pays, d'ici janvier prochain. Si la situation est encore délicate, constatons que la volonté est réelle de mettre un terme à la fameuse loi électorale, rejetée de tous, ou encore à la bureaucratie qui plombent le pays.  

    Ces pays contrastent bien évidemment avec la France, qui de son côté, semble faiblir sur le chemin des réformes. On entend ainsi un Président faire de beaux discours, comme son Premier ministre, sans rien entreprendre d'essentiel. Pensent-ils sincèrement que l'économie va s'améliorer d'elle-même, sans mener aucune réforme ? Cela ne s'est vu nul part ! Sinon, pourquoi tous les autres pays mèneraient-ils des réformes courageuses ? Pourquoi certains d'entre eux iraient mieux que nous sur le plan économique ? 

    La vérité oblige à dire que la classe politique française, de droite comme de gauche, a perdu tout contact avec le réel, ne comprend rien à l'économie, ne cesse de faire de beaux discours sur le fameux modèle social français que le monde entier ne nous envie pas et fait fuir un grand nombre de talents à l'étranger.


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  • On vient de parler de l'Asie, parlons de l'Amérique latine qui là encore, est un continent qui ne cesse de monter en puissance. Ainsi, on peut même parier sans difficulté que les deux continents qui profiteront le plus de la mondialisation dans le siècle à venir sont l'Asie et l'Amérique latine, au vu des difficultés économiques et politiques que traverse le continent africain. 

    Là encore, à l'image des asiatiques, les latinos savent défendre leurs intérêts tout en s'ouvrant au reste du monde. Ainsi, a été créé l'Alliance du Pacifique après le MERCOSUR, qui regroupe des pays comme le Chili ou la Colombie, en vue de nouer des partenariats stratégiques avec la Chine et les pays d'Asie du Sud-Est. 

    Le Pérou est un véritable dragon en Amérique latine, car il est le pays qui est le plus dynamique dans la zone, ce qui contribue à l'enrichissement de sa population. Le Mexique ensuite est aussi un pays très dynamique, qui est devenu, grâce à des réformes, plus compétitif que la Chine. Bien sûr, on peut parler du Chili, véritable pôle économique majeur dans la région, un des rares pays à acceuillir des immigrés d'autres pays voisins sur son sol, ou encore de la Colombie, qui devient un nouveau pays émergent. 

    Bien sûr, on peut constater qu'en dépit d'une réduction forte de la pauvreté et l'émergence d'une véritable classe moyenne en son sein, l'Amérique latine a encore des progrès à faire, notamment par le biais de la diversification de son économie et l'abaissement de ses barrières douanières, jugées trop élevées dans certains secteurs. Néanmoins, constatons qu'à l'exception de quelques pays qui connaissent de véritables difficultés, comme le Vénézuela ou l'Argentine, l'Amérique latine a l'avenir devant elle et tout ce qu'il faut pour réussir. 


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  • On savait déjà que l'Asie disposait de paysages variés plus beaux les uns que les autres comme la Baie de Ha Long ou encore Bali pour les plus connus. On savait que les asiatiques avaient la culture du travail, de l'effort. Désormais, on sait que les pays asiatiques rejoindront les pays développés plus vite qu'on ne le pensait. 

    Comment s'en étonner ? Ces pays ont mené un certain nombre de réformes pour disposer d'économies solides et compétitives. Par ailleurs, les investissements étrangers affluent en masse en raison d'une politique fiscale très incitative. Ainsi, alors que d'autres pays préfèrent ne rien changer, les pays asiatiques connaissent l'évolution inverse et ne cessent d'innover, comme en témoignent un grand nombre d'entreprises situées dans des secteurs particulièrement concurrentiels. On pense notamment à la high tech, au multimédia...  bien sûr, nous profitons des retombées économiques du continent asiatique, notamment par l'intermédiaire du tourisme mais aussi par l'achat d'un grand nombre nombre pour les produits français, notamment dans la mode... néanmoins, il est regrettable que la France qui dispose d'un grand potentiel, tout comme l'Europe, n'entreprennent pas de véritables réformes en vue de rivaliser avec les géants asiatiques indien comme chinois. 


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  • C'est certes un peu démago, vous l'avouerez, seulement il faut bien reconnaître que la manifestation qui a lieu demain contre la fiscalité actuelle mise en place par le gouvernement a du bon. De nombreux collectifs aux noms aussi divers que les animaux de la ferme se rassembleront demain dans le cadre d'une manifestation pour protester contre la politique du gouvernement en matière de charges et d'impôts. 

    Comment leur en vouloir ? Le pouvoir actuel a complètement dépassé les bornes. Ne cessant d'ajouter des taxes aux taxes, ne cessant de s'inscrire dans un flou tel que plus personne ne comprend rien, l'actuel gouvernement, composé il faut bien le dire, d'énarques qui n'ont jamais mis les pieds dans une entreprise, risque de plonger la France dans une quasi guerre civile. 

    Bien sûr, les français ne vont pas s'entretuer... il s'agit d'une image, vous l'aurez compris. Néanmoins, il serait quand même temps que les élites de ce pays comprennent qu'il y a des limites à ne pas franchir, que la France n'est pas une île, que la mondialisation n'est pas seulement un fantasme de comptoir mais une réalité, que les pays se concurrencent tous les uns les autres, et qu'ils ne pourront rien y changer ! 

    Si j'étais face à tous ces journalistes, comme le fut Denis Payre, créateur du mouvement Nous Citoyens et chef d'entreprise à succès, la première chose que je leur demanderais, à l'image d'un candidat politique autrichien, c'est : avez-vous déjà payé un salaire ? Car c'est la question qu'il conviendrait de poser à tous ceux qui parlent de sujets qu'ils ne maîtrisent absolument pas ! Ainsi, dans ce pays, chaque jour, des centaines d'entreprises disparaissent et mettent la clé sur la porte. Chaque jour, des salariés perdent leur emploi sans que personne ne s'en émeuve, car ils ont le malheur de travailler dans des petites structures, qui n'intéressent pas les médias ! Croyez-vous que les syndicats qui ne cessent de défendre l'indéfendable, des avantages exhorbitants, vont les soutenir, les défendre ? Que nenni ! Ils préfèrent défendre la fonction publique, les entreprises publiques ! Ce qu'il peut se passer dans le monde de l'artisanat, du commerce, ne les intèresse par le moins du monde ! Et ces salauds de patrons comme ils disent, qui perdent tout et n'ont droit à rien, aucune aide, aucune indemnité, qui peuvent se retrouver sous les ponts, n'est pas leur préoccupation essentielle ! Reconnaissez tout de même que l'on vit dans un drôle de pays, comparé à ce qu'il peut se passer partout ailleurs ! Mais hélas, sauf révolution, car c'est souvent comme cela que les choses bougent en France, il est à craindre que les choses ne s'améliorent guère et que le pouvoir fasse la sourde oreille ! 


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  • Petite devinette : quel est le point commun entre le Montenegro, la République Tchèque, la Bolivie d'Evo Morales ou encore la Lettonie ? Et bien, tous ces pays entre autres, quel que soit leur couleur politique, ont mis en place la Flat Tax, à savoir un impôt à taux unique, au même taux pour tous. Bien sûr, ils ne sont pas les seuls ! 

    Si à l'origine les pays baltes furent les précurseurs dans ce domaine, ils ont été depuis suivis par la plupart des pays d'Europe de l'Est et d'Europe centrale, mais aussi par des îles ou des pays situés sur le continent latino américain. L'Asie centrale est elle aussi concernée. Tant est si bien qu'on ne voit pas bien qui pourrait arrêter le mouvement. 

    Quels sont les avantages ? Ils sont connus : d'abord, la Flat Tax permet de mettre un terme à une certaine opacité, donc à la fraude. Elle permet aussi de rétablir une réelle égalité devant l'impôt, puisque tout le monde paie le même taux et surtout, parce que les niches fiscales, quelles qu'elle soient, sont alors supprimées. Elle permet enfin d'encourager le plus grand nombre à s'élever socialement et à gagner plus, puisque les effets de seuils sont alors supprimés, étant donné que tout le monde paie la même chose, quel que soit son revenu. 

    Bien sûr, vous trouverez toujours des gens, surtout en France d'ailleurs, qui vous expliqueront à quel point un tel système serait horrible. Il serait injuste, entend-on, parce que les pauvres paieraient la même chose que des milliardaires. D'abord, c'est faux : un pauvre ne consomme pas de la même façon qu'un milliardaire ! De plus, il se trouve que bien souvent, les contribuables de milieu modeste, faisant partie des premières trannches, ne seraient pas concernés. Autrement dit, seraient dès lors concernées surtout les classes moyennes et les plus aisés, qui paieraient plus puisqu'ils ne pourraient plus optimiser leurs revenus ! En France, certains défendent ce système, à l'instar de Philippe Manière qui a fait une tribune dans le Figaro ou encore de Franck Allisio, qui propose la suppression de l'impôt sur le revenu. Reconnaissons qu'ils sont rares. Malgré les avantages que permettrait ce système, malgré tout ce qu'il a pu apporter à un nombre croissant de pays, notamment en matière économique mais pas seulement, les élites traînent des pieds, comme toujours, face à ce qui marche.


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