• La France dans l'impasse politique

    Il va sans dire : plus personne ne croit en François Hollande et surtout en sa parole. En effet, le Président français qui pariait sur une inversion de la courbe du chômage qui n'est pas venue et qui n'aurait jamais pu l'être, en raison des piètres performances économiques du pays, est plus discrédité que jamais. Bien sûr, il a cherché lors du réveillon a sauver les apparences, en appelant à un pacte de responsabilité des entreprises. 

    Seulement les actes ne suivent pas les paroles : depuis qu'il est arrivé au pouvoir, il n'a cessé d'augmenter les impôts des ménages comme des entreprises. Le résultat, c'est la multiplication des faillites, l'augmentation du nombre de chômeurs, une consommation en berne et la fuite des capitaux vers l'étranger. Il est vrai que beaucoup parmi les cadres dirigeants mais pas seulement, ont écouté les paroles de David Cameron qui selon ses termes, déroulait le tapis rouge aux entrepreneurs français. 

    Au pied du mur, le Président a sûrement compris qu'il ne pouvait plus tergiverser comme il le faisait à l'époque où il était patron du PS. Il assume donc clairement dans le discours tout du moins, une ligne sociale démocrate que n'aurait pas renié un Blair ou un Schroder. L'ennui, c'est qu'on voit mal un Président plus impopulaire que jamais imposer des réformes à une majorité qui n'a jamais été aussi divisée. 

    Il est vrai qu'il n'est pas très aidé : entre ces journalistes gauchistes qui le surnomment Président des patrons, même si on ne voit pas en quoi il le serait, comparé à ce qui a pu être fait dans des pays voisins, ou encore l'aile gauche de sa majorité qui le traite de libéral, même si là encore, on ne ne voit pas très bien en quoi il le serait, rien n'est fait pour le favoriser ! Et pourtant, s'il voulait assurer au mieux sa réélection, il n'a pas d'autre choix que de prendre une stature d'homme d'Etat et d'agir avant qu'il ne soit trop tard, avant que le pays ne finisse par être en cessation de paiements et que le FMI mais aussi Bruxelles, ne décident à sa place. Dans le cas contraire, il échouera lamentablement et sera autant rejeté que n'a pu l'être son prédécesseur par le passé, sinon plus. 


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