• Plaidoyer pour la recherche

    Au nom du principe de précaution, on s'interdit toute recherche d'importance qui pourrait pourtant assurer le progrès technique, économique et humain du plus grand nombre. On en viendrait même à se demander si Louis Pasteur et Marie Curie aurait pu faire leurs recherches au nom de ce principe !

    Le sujet du gaz de schiste est intéressant à plus d'un titre : des groupes de pression ont obtenu du gouvernement que celui-ci s'interdise toute exploitation qui pourrait pourtant la création de 500 000 emplois http://www.lepoint.fr/chroniques/monsieur-hollande-n-ayez-pas-peur-des-gaz-de-schiste-05-07-2012-1482421_2.php , alors même que notre pays ne compte plus ses chômeurs ! Doit-on se passer de cette manne ? Sans compter que le sujet ne se limite pas qu'au gaz de schiste : on a découvert récemment que l'huile de schiste peut elle aussi être exploitable et utilisable ! Sans oublier d'autres minéraux qui eux aussi, pourraient être exploités.

    S'il est évident qu'il est important que des règles existent pour éviter de forer n'importe comment n'importe où, la question même de faire des recherches en vue d'une éventuelle exploitation demeure tabou. Au fond, on préfère encore acheter du gaz de schiste exploité dans d'autres pays plutôt que de produire le notre et donc de couvrir nos propres besoins qui selon certains spécialistes, pourraient l'être pendant un siècle ! Certains, au sein même de la majorité à l'image d'Arnaud Montebourg, y sont favorables, confirmant une tradition socialiste selon laquelle on défend avant toute chose le progrès technique et l'innovation. Qui aura le dernier mot ? Montebourg ou ses adversaires ? Réponse dans les mois et années à venir !  


  • Commentaires

    1
    groutch34
    Vendredi 11 Janvier 2013 à 18:39
           C'est vrai que c'est pas mal le gaz de schiste.  Voyez plutot:

    ur Arte, le mardi 29 janvier à 20h50, documentaire sur les gaz de schiste
    
    
    
    LA MALÉDICTION DU GAZ DE SCHISTE
    De la Pologne à la Pennsylvanie, Lech Kowalski met à jour le fossé entre
    le discours des industriels et la réalité de l’exploitation du gaz de
    schiste. Un film coup de poing.
    
    
    
    Zamosc, en Pologne orientale : au hasard d’un tournage dans cette région
    rurale, Lech Kowalski rencontre en 2009 des paysans sur les terres
    desquels de grandes firmes américaines ont commencé à prospecter pour
    extraire du gaz de schiste. Fissures dans les murs des fermes, pollution
    des eaux, bulldozers investissant des champs à quelques dizaines de mètres
    des habitations… Les villageois sont inquiets. Or cette situation locale n’a
    rien d’anecdotique et témoigne d’un phénomène qui menace aujourd’hui toute
    la planète. Bradford County, aux États-Unis, est au gaz de schiste ce que
    l’Arabie Saoudite est au pétrole. Mais on est loin de l’image idyllique 
    d’une
    "énergie non conventionnelle" propre et d’exploitation aisée que veulent
    donner les industriels. Dans ce petit comté du nord-est des États-Unis, le
    réalisateur filme des paysages dévastés et l’épuisement physique et
    psychologique des habitants...
    
    COMBAT INÉGAL
    Cinéaste underground, passionné par les groupes à la marge (les SDF dans
    Rock soup, les punks dans Born to lose) et les grandes tragédies de 
    l’histoire
    européenne (Hitler’s highway), Lech Kowalski s’aventure ici dans les
    profondeurs de la campagne polonaise. Il dépeint le combat inégal de
    petites gens victimes de contrats léonins, pour la sauvegarde de leurs
    villages, de leurs maisons, de leurs exploitations agricoles, de leur eau
    et de leur santé – et qui remportent quelques victoires inattendues. L’enjeu
    est de taille : la Pologne voit dans cette énergie nouvelle une promesse 
    d’indépendance
    vis-à-vis du gaz russe. Ce documentaire constitue une mine d’informations
    sur les pratiques des compagnies de forage et sur les conséquences de
    cette exploitation sur la vie quotidienne des Européens.
    
    LA GUERRE DU GAZ
    Propos recueillis par Laure Naimski
    En Pologne, un village se mobilise contre le gaz de schiste jusqu’à faire
    vaciller sur son socle un géant américain de l’énergie. Le réalisateur
    Lech Kowalski revient sur ce documentaire poignant qui fait entendre la
    voix des petits agriculteurs, premières victimes.
    
    http://arte-magazine.arte.tv/article/662_be/5/2013/LA_GUERRE_DU_GAZ
    
    
    
    Pourquoi vous intéressez-vous au gaz de schiste ?
    Lech Kowalski : Depuis deux ans, je m’intéresse aux problèmes rencontrés
    par les petits agriculteurs, notamment dans la partie orientale de la
    Pologne, à la frontière avec l’Ukraine. Dans cette zone envahie par 
    l’agriculture
    intensive, ces petits fermiers pratiquent une agriculture traditionnelle.
    Ce ne sont pas pour autant des paysans d’un autre temps. Ils sont très
    bien éduqués, certains sont allés à l’université. Pendant que je les
    filmais, nous avons découvert que des opérations d’exploration de gaz de
    schiste allaient commencer dans leurs champs, sous l’égide du géant
    américain Chevron. Pour les petits fermiers l’impact est énorme. J’ai
    souhaité faire entendre leur point de vue.
    
    Quels sont les premiers dangers que fait courir l’extraction du gaz de
    schiste pour les agriculteurs ?
    En Pennsylvanie, où j’ai tourné, l’eau des puits est empoisonnée depuis le
    début des forages en 2007. Pour un agriculteur, l’eau est une ressource
    essentielle. Le lien entre l’eau souillée et les maladies dont souffrent
    les habitants, notamment cancers du foie ou de la rate, diarrhées, etc.,
    est difficile à prouver. Mais dans dix ou quinze ans, le lien entre les
    maladies et l’extraction du gaz de schiste sera probablement avéré.
    
    Qu’avez-vous plus particulièrement appris en réalisant ce film ?
    Tout d’abord que quand les gens croient vraiment à un idéal, ils trouvent
    les moyens de lutter. Ces fermiers polonais croient vraiment en leur
    terre, en leur mode de vie. Ils refusent que tout cela soit détruit. Ils
    ont cette foi incroyable pour continuer à se battre même si les politiques
    et les médias sont du côté de Chevron. J’ai aussi été surpris par le degré
    apocalyptique des destructions engendrées par les compagnies gazières en
    Pennsylvanie. Elles agissent en masse et le plus vite possible. Selon moi,
    il s’agit d’une nouvelle forme de guerre menée contre les citoyens. Une
    guerre civile où les compagnies ont davantage de pouvoir que les
    gouvernements. Elles ont les lois pour elles. L’objectif est de faire un
    maximum de profits. Les citoyens ne sont plus que de simples
    consommateurs. Voilà la nouvelle réalité dans laquelle nous vivons. C’est
    le contraire de la civilisation. Les fermiers qui sont en premier affectés
    par ce problème ont plus de connaissances sur le sujet que bien des petits
    bourgeois intellectuels dans les grandes villes. Eux sont en première
    ligne et agissent.
    
    Ils gagnent même des batailles…
    Tout à fait. Chevron a décidé de se retirer de la petite commune de
    Zurawlow où les habitants se sont mobilisés. Les raisons n’en sont pas
    très claires. Les responsables de Chevron ont toujours refusé de nous
    rencontrer, moi ou les agriculteurs, et m’ont toujours empêché de filmer
    sur leurs sites. Mais à coup sûr, ils ont eu peur de la mauvaise
    publicité. Ces agriculteurs polonais, une trentaine de familles, sont les
    premiers au monde à avoir lutté contre le gaz de schiste. Et ils ont
    gagné. Peut-être ont-ils été chanceux… Mais le fait est qu’on peut gagner.
    Cela n’empêche pas Chevron de construire des puits de forage dans d’autres
    villages. Chaque jour un peu plus, ces compagnies détruisent les
    communautés, que ce soit aux États-Unis, en Pologne ou ailleurs. Seuls les
    plus forts continueront à se battre.
    
    Néanmoins, êtes-vous optimiste pour l’avenir ?
    Je pense qu’aux États-Unis le mal est fait. Du moins en Pennsylvanie. Il
    faut savoir qu’en Amérique, à l’inverse de l’Europe, quand un agriculteur
    vend sa terre, il en vend aussi le sous-sol, qui n’appartient pas à l’État.
    Il touche ensuite un pourcentage sur les profits gaziers. L’Europe a sans
    doute plus d’opportunités d’arrêter ces compagnies et cela est dû à la
    manière même dont elle est structurée. Mais il faut que les législateurs
    soient fermes sur leur position et luttent contre les lobbies. Aux
    États-Unis, l’extraction du gaz de schiste ne fait que commencer et le
    pays se balkanise. Dans certains États, les forages seront autorisés et
    dans d’autres ils ne le seront pas, comme dans l’État de New York où les
    citoyens ne désarment pas.
    
    Propos recueillis et traduit de l'anglais par Laure Naimski
    
    
    
    
    
    
    
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    2
    Lama1983
    Vendredi 11 Janvier 2013 à 20:10
    On en reparlera dans quelques années. Des membres du gouvernement sont favorables à la recherche et l'exploitation. Si on écoutait certains on serait resté à la bougie. Quant aux techniques, elles évoluent. 
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