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  • On ne peut pas encore parler de rebond... néanmoins, l'Espagne va mieux ou du moins, de mieux en mieux. Il est vrai qu'après la très sévère crise qu'à dû affronter le pays avec l'effondrement du secteur immobilier, sans parler des actifs toxiques des banques, on ne voyait pas bien comment la patrie de Don Quichote allait bien pouvoir se redresser. 

    Depuis l'arrivée au pouvoir de Mariano Rajoy, de nombreuses réformes ont été menées, particulièrement dans le domaine du marché du travail en vue d'accroître la flexibilité mais aussi des coupes budgétaires. Ainsi, les exportations repartent de plus belle et connaissent un véritable boom. Par ailleurs, des entreprises étrangères décident d'investir sur place. 

    De tels efforts et sacrifices ont été acceptés par le peuple espagnol. Résultat : l'Espagne semble sortir de la récession et les indicateurs notamment des marchés financiers, sont au vert. Quel contraste avec la situation d'il y a quelques années ! De nombreuses initiatives sont ou vont être prises en vue de favoriser la création et le développement des entreprises et rationnaliser les dépenses des administrations. Enfin, le tourisme, secteur qui fut sinistré en pleine crise, connaît une affluence record, en raison des évènements du printemps arabe. 

    Certes, l'Espagne a encore du chemin à faire avant de connaître une véritable diminution du chômage, sans même parler de la situation qui était la sienne lors des années fastes. Néanmoins, de nombreuses mesures conduisent le pays dans la bonne direction. Il est à souhaiter que d'ici quelques années, l'on puisse crier enfin de nouveau Viva Espana ! 


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  • Et si finalement, la meilleure chose qui venait d'arriver au FDP, parti politique authentiquement libéral en Allemagne, était d'avoir perdu les élections de manière aussi sévère, n'étant même pas présent pour la première fois de leur histoire à la chambre basse, au Bundestag ? 

    Certes, le chef de file des libéraux a démissionné, ce parti connaît une véritable débâcle, sévère par son ampleur, en raison de son incapacité à satisfaire son électorat et à faire entendre à la raison Angela Merkel, chancelière allemande, au sujet des baisses d'impôts promises, qui étaient de 24 milliards d'euros tout le long de la législature. 

    Néanmoins, constatons désormais qu'alors que l'on s'avance vers la formation d'une grande coalition réunissant la CDU-CSU avec le SPD, le FDP va devenir une véritable opposition crédible, tout comme les Verts, car ne faisant pas partie du gouvernement, il lui sera dès lors plus aisé de critiquer le bilan de la législature. Par ailleurs, n'oublions pas que c'est par le biais d'une grande coalition avec ce que cela suppose comme compromissions et comme immobilisme, que les libéraux allemands ont pu réaliser leur plu gros score, historique celui-là, lors des élections de 2009, remportant 14,5 % des voix. 

    Certes, tout n'est pas rose pour les libéraux allemands mais leur programme tout comme leur situation financière demeure solide, bien plus que d'autres partis et ainsi, ils seront capables de reconquérir l'électorat conservateur qui sera déçu des réformes de Merkel voulant satisfaire en partie les sociaux démocrates mais aussi d'une partie de la gauche éclairée pour qui les noms de liberté et de responsabilité ont encore un sens. 


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  • Il y a quelque chose qui m'échappe totalement en France : c'est la haine des riches. En effet, vous me direz que j'exagère, que je caricature mais pourtant... c'est semble-il, la chose la mieux partagée dans ce pays : la haine des riches. Elle prend plusieurs formes, comme la dénonciation aux impôts de son voisin parce qu'il aurait une plus belle voiture ( et récompensée en plus lorsque la fraude est avérée ! ) la jalousie permanente à l'égard de celui qui se prend en main, réussit.

    On le voit notamment dans le domaine professionnel : vous en faites plus que les autres parce qu'on vous a permis d'en faire plus. Les autres peuvent aussi en faire plus mais ont refusé de le faire. Pour autant, ils vous pourriront la vie sur le mode pourquoi t'en fais plus que nous ? Mais c'est votre libre choix pardi ! Et ils vous reprochent de gagner plus qu'eux. C'est ça l'égalitarisme à la française : niveler tout le monde vers le bas. 

    Dans la plupart des autres pays, on se moque de votre fortune, y compris dans les pays catholiques comme l'Espagne ou l'Italie, berceau du luxe, sans même parler des pays à tradition germanique ou anglo-saxonne. Le talent est récompensé, la richesse est admirée, sans que cela ne pose un problème à quiconque. Au contraire même, vous serez reconnu, bénéficierez d'une notoriété que vous ne trouverez jamais en France.

    Au fond, en France, si vous échouez, tout le monde trouvera ça normal, sur le mode je te l'avais bien dit de ne pas te lancer là-dedans, mais si vous réussissez, tout le monde vous jalousera, s'en prendra à vous, sur le mode pourquoi un si grand appartement, je veux plus te voir, etc... bref, il y a une mentalité profondément exécrable en France... et il n'y a rien d'étonnant si autant de jeunes de talent préfèrent entreprendre ailleurs qu'en France.  


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  • Selon les statistiques officielles, en 2011 pas moins de 35 000 français auraient quitté le territoire national au profit d'autres pays, notamment la Belgique ou l'Angleterre. La plupart sont jeunes et d'aucun disent que s'ils sont partis, ce sont avant tout pour des raisons professionnelles. Qui peut le croire ? 

    Certes, des raisons professionnelles s'avèrent propices au départ : pourquoi demeurer dans un pays qui n'a plus rien à offrir, sinon assistanat, paupérisation, fiscalisme ou chômage ? Lorsqu'on constate que dans d'autres pays, on gagne bien plus qu'en France, tout en disposant d'infrastructures publiques ( cette blague, imaginez-vous, des écoles et des hôpitaux dans d'autres pays que la France ! Ahurissant ! ) de qualité, en raison de charges sur le travail beaucoup moins élevés. 

    On me rétorquera qu'à cette époque, Nicolas Sarkozy était encore Président de la République mais comme par hasard, en 2011 a été décidé une augmentation forte des taxes et des impôts qui ont représenté plusieurs dizaines de milliards d'euros, le tout pour sauver le triple A que l'on n'a finalement perdu. Sans oublier la perspective de l'élection présidentielle qui donnait François Hollande vainqueur. Néanmoins, il serait illusoire de croire qu'avec les fortes augmentations d'impôts votées par la majorité actuelle, les français les plus dynamiques aient décidé de résister aux douces sirènes de l'expatriation ! 

    Il est commode de stigmatiser ces français qui partent en les traitant d'égoïstes, mais qui est responsable de la débâcle actuelle ? N'est-ce pas une classe politique totalement discréditée, qui refuse de payer ses impôts comme tous les français, bénéficiant à ce titre d'un régime fiscal avantageux ? N'est-ce pas ces journalistes donneurs de leçon de morale qui profitent de niches fiscales tout aussi avantageuses ? Est-ce la faute de ces français si leur pays n'a aucun job à leur offrir, sinon des stages bidons dans des entreprises ou dans des collectivités locales, malgré leurs qualifications ? D'autres peuples s'expatrient sans que l'on en fasse un fromage.  


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