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  • On nous dit souvent qu'il est impossible de faire des économies, que l'on est à l'os, que l'on en a déjà fait beaucoup sous Sarkozy et qu'il n'est dès lors pas possible de continuer. Pourtant, on peut se demander quelles sont ses véritables réformes, notamment à la lumière d'un certain nombre de paramètres. 

    Le gouvernement compte 35 ministères, sans compter les secrétariats d'Etat qui sont composés d'une plethore de fonctionnaires et conseillers ministériels, dont on pourrait se passer. Un gouvernement d'une quinzaine de ministres serait certainement plus pertinent. 

    Le nombre d'élus : alors qu'on nous a vanté les mérites du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, pourquoi ne pas réduire le nombre d'élus de moitié à tous les niveaux et d'encourager des membres de la société civile à se faire élire ? 

    Les régions françaises et les départements pourraient bel et bien être fusionnés, avec la suppression des conseils régionaux qui sont devenus de nouvelles féodalités disposant de sureffectifs critiqués d'ailleurs par la Cour des Comptes. 

    Le nombre de communes : pourquoi ne pas décider qu'une commune doit compter au moins 1000 habitants ? Cela assurerait un regroupement d'un grand nombre d'entre elles et donc des économies ! 

    Les intercommunalités : alors qu'elles étaient censés assurer une meilleure efficacité du service au public, elles sont devenus un coût supplémentaire pour la plupart des français. Il conviendrait donc de les supprimer, purement et simplement. 

    Les agences de l'Etat, qui représentent un coût annuel de 50 milliards d'euros et qui pour beaucoup, pourraient être supprimées. 

    Les sous-préfectures ainsi que les chambres du commerce et d'industrie, dont on se demande parfois à quoi elles servent, pourraient être supprimées. 

    Les services comme l'URSAFF, les ASSEDIC et ceux liés aux entreprises pourraient être tous regroupés en un seul pôle unique, qui permettrait là encore, de nombreuses économies. 

    La refonte de l'ensemble des aides sociales et des aides aux entreprises en une seule aide unique pour les français comme pour les entreprises, pourrait là encore, permettre des économies. 

    La lutte contre la fraude fiscale et sociale, qui représente un manque à gagner pour l'Etat de plusieurs dizaines de milliards d'euros. 

     

    Ainsi, comme on peut le voir, il est tout à fait possible de réaliser un grand nombre d'économies qui cumulées pourraient représenter entre 100 et 200 milliards d'euros au bout d'un exercice. Seulement voilà, la plupart des politiques, ne connaissant bien souvent rien au monde de l'entreprise et tenant à un certain nombre d'avantages, ne s'y résoudront jamais et c'est bien dommage, car le salut de la France, du modèle social français, ne peut venir que de là ! Assurer ces réformes permettrait une forte réduction des impôts et chargées payées par les entreprises et les français qui pourraient dès lors, favoriser la création d'emplois, d'investissement, le pouvoir d'achat, la consommation et donc la prospérité du pays ! N'attendons plus, agissons pour que les politiques quels que soient leur bord, nous entendent enfin et décident de changer les choses ! 


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  • Il ne se passe pas une journée sans que l'on constate à quel point le gouvernement dirigé par Jean-Marc Ayrault et présidé par François Hollande est aux abois. Ainsi, après la reculade sur la hausse de fiscalité des PEL et des PEA ( même si elle semblerait conservée pour l'assurance vie, sauf nouveau rebondissement ) le gouvernement vient désormais de reculer sur l'écotaxe, en raison de la fronde des bretons. 

    Enième reculade qui montre à quel point le gouvernement ne semble plus savoir où donner de la tête, où il va... quel est le cap, quelle est la vision pour la France ? Il ne semble en être nullement question ! Sinon une création ou une augmentation continuelle des taxes et des impôts. Seulement voilà, alors même que le pouvoir est plus impopulaire que jamais, les français disent : trop, c'est trop ! François Hollande ne peut plus se contenter de toujours vouloir régler les problèmes, les difficultées traversées par la France par l'impôt. Il va devoir désormais s'atteler aux réformes qui fâchent, qui ont été refusées par des gouvernements de droite comme de gauche par manque de courage mais qui sont pourtant indispensables : les réformes structurelles ! 

    De nombreux pays comme la Suède, les Pays Bas, l'Allemagne, les Etats-Unis, l'Autriche même ont sû réunir les représentants des principaux partis autour d'une table pour décider conjointement des réformes nécessaires à mener pour sauver leur modèle social. Certes, ces réformes ont demandé des sacrifices de part et d'autres, mais elles ont permis aujourd'hui à la plupart des pays européens de renouer avec la prospérité et le plein emploi. La France ne pourra pas faire éternellement l'économie de ces réformes. François Hollande qui est dos au mur, n'a plus le choix : il va devoir trancher dans le vif, quitte à créer une véritable fronde au sein de son camp, dans de nombreux domaines, s'il veut assurer enfin la paix sociale et le redressement de la France. Dès lors, il disposera d'une stature d'homme d'Etat qui peut-être, qui sait, lui permettrait d'assurer sa réélection. Car ce n'est un secret pour personne : la plupart des gouvernements qui ont mené les réformes nécessaires ont été réélus. Le Président sait ce qu'il lui reste à faire ! 


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