• Durant la campagne présidentielle, certains candidats n'ont pas caché leur intention de remettre en cause le quotient familial. Certes, on en parle plus beaucoup désormais mais la question est de savoir ce qu'il adviendrait si ce cas de figure se présentait. Voici ce qu'en disent les économistes si pareille hypothèse se concrétisait :

    - Précisons que le quotient familial a été voulu et défendu en 1945 par l'ensemble des partis politiques de droite comme de gauche car il encourageait la natalité, considérée comme un investissement pour l'avenir en vue de financer les retraites et le système de protection sociale notamment.

    - Si l'on prend les classes moyennes aisées qui gagnent 60 000 euros par an, la suppression de ce quotient alourdirait leur pression fiscale. Or l'éducation d'un enfant, qu'on le veuille ou non, représente un coût. Par ailleurs, les ménages concernés seraient trop riches pour avoir la moindre aide, en dehors d'allocations familiales qui sont plafonnées à 500 euros par mois. Le quotient familial lui-même est plafonné et représente un peu plus de 4000 euros par an, soit 180 euros par mois.

    - Le quotient familial permet aussi à 2,8 millions de français issus des classes moyennes d'échapper à l'impôt sur le revenu. Ainsi, âvec la suppression de ce système, ils seraient soumis à l'impôt, alors même qu'ils sont trop pauvres pour payer cet impôt ( rappelons que 28 % des français ne payaient pas l'IR en 1980, ils sont une majorité aujourd'hui à y échapper, faute de ressources suffisantes ).

    Bref, la suppression de ce système ne constituerait pas seulement une augmentation d'impôts déguisée pour les familles aisées. Elle remettrait en cause aussi le pacte national français, qui voulait permettre aux familles quels que soient leurs revenus de pouvoir faire des enfants et d'en assumer le coût quant à leur éducation. Enfin, elle pénaliserait aussi les classes moyennes qui échappent à l'Impôt sur le revenu grâce à lui et qui y seraient soumis suite à son abrogation. Bref, avec un tel système, tout le monde et pas seulement les plus aisés, serait perdant.   


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  • Le tourisme connaît un boom sans précédent sur la scène mondiale : alors qu'en 1995, on comptabilisait 565 millions de touristes au niveau mondial, ils seront près de 1,6 milliards en 2020, soit trois fois plus http://geotourweb.com/nouvelle_page_2.htm dont 717 millions pour l'Europe !

    Il faut dire que l'essor des pays émergents, comme le Brésil, dont la moitié de la population a rejoint la classe moyenne, mais aussi de la Chine, qu'on ne présente plus ( et qui compte 1,14 millions de millionnaires ) et de l'Inde http://www.strategies.fr/etudes-tendances/dossiers/r42876/r42929W/l-inde-nouvel-eldorado-des-marques.html y sont pour quelque chose. Sans oublier tous ces autres pays émergents dont on parle peu : le Viet Nam, le Mexique, l'Indonésie ou encore la Turquie.

    La grande nouveauté est bel et bien, depuis ces dernières années, l'émergence d'un tourisme entre pays émergents eux-mêmes : ainsi les russes se sont rendus en Chine et en Egypte principalement, au cours de l'année 2007, tout comme les chinois se rendent généralement en Asie du Sud Est en priorité.

    Si l'on peut regretter que la France ne soit pas un dragon économique sur la scène mondiale, elle n'en reste pas moins une destination touristique incontournable. Ainsi, sont attendus 93 millions de visiteurs en 2020, dont 2 millions de chinois. L'idéal serait de regrouper le ministère du tourisme avec celui des affaires étrangères, et de créer un département dont la politique serait centrée exclusivement sur les touristes des pays émergents, en vue de faciliter l'octroi de visas, démarches administratives aussi bien pour les touristes que pour les étudiants, etc... en vue précisément, de renforcer l'attractivité touristique mais aussi économique de notre pays. 


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  • Ainsi l'Assemblée Nationale a fait passer un amendement contre l'avis du gouvernement par 16 voix contre 9 pour que la Loire Atlantique puisse se réunifier à la Bretagne par le biais d'un référendum local http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Loire-Atlantique-en-Bretagne.-Des-elus-Verts-et-UMP-pour-le-rapprochement_6346-2024688-fils-tous_filDMA.Htm

    Séparée de la Bretagne par le Maréchal Pétain, la Loire Atlantique pourrait bien demain devenir le cinquième département breton. La ville de Nantes étant la capitale historique de la Bretagne, celle-ci deviendra probablement le chef lieu politique de cette région, au détriment de Rennes, actuel chef lieu.

    Peut-on penser qu'en cas de rattachement le nouveau chef lieu de la région pays de la Loire deviendra Angers ? Les habitants de loire atlantique se prononceront-ils majoritairement en faveur de ce rattachement ? Quid des vendéens eux-mêmes, sachant que la Vendée historiquement aurait plutôt sa place au sein de la région Poitou-Charentes ? Que deviendra la région Pays de la Loire dans un tel cas de figure ? Intégrera-elle ensuite certains départements de la région Centre comme ce fut proposé par Edouard Balladur, dont la capitale régionale serait Tours ? 


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  • Il existe en France tout un maquis d'aides sociales, qui bien souvent, constituent une forme de saupoudrage, sans véritable lisibilité et qui parfois se contredisent. On peut notamment les retrouver ici : http://www.aides-etat.com/

    L'enjeu n'est pas de remettre en cause ces aides sociales, sans lesquelles, selon de nombreux spécialistes sur la question, plus de la moitié des salariés français se retrouveraient sous le seuil de pauvreté. Ces aides sont indispensables et aussi incitatives pour permettre aux salariés qui disposent de bas revenus de s'en sortir, de joindre les deux bouts, même si elles sont insuffisantes à l'heure actuelle.

    Ne pourrait-on pas fusionner l'ensemble de ces aides en une seule aide unique, qui serait bien plus importante à destination de chaque français qui travaille ? Certains parlent d'allocation universelle. Peu importe au fond, le nom qu'on pourrait lui donner ! Cette mesure que je défends, plutôt de gauche, aurait de nombreux mérites :

    Elle permettrait d'y voir enfin clair concernant la politique de l'Etat au sujet des aides sociales, mais aussi réduirait de manière considérable la fraude, car l'ensemble des aides seraient regroupées en une seule.

    Elle permettrait aux salariés, notamment les jeunes, qui subissent le temps partiel, sont touchés par la précarité, de vivre mieux. Rappelons qu'un quart des français, soit plusieurs millions, sont contraints de vivre avec 750 euros par mois http://www.lepoint.fr/economie/6-millions-de-francais-gagnent-moins-de-750-euros-par-mois-24-02-2011-1302266_28.php alors même que beaucoup nous expliquent qu'avec le salaire minimum, on ne peut pas réussir à joindre les deux bouts !

    Elle permettrait aussi aux retraités de disposer d'une retraite digne et convenable. En effet, le minimum vieillesse aujourd'hui est inférieur à 9000 euros par mois pour une personne seule. http://vosdroits.service-public.fr/F2544.xhtml#N10169 Or si l'on met en place le système que j'ai évoqué précédemment, le montant des aides que percevront nos aînés sera logiquement plus important que ce qu'il est à ce jour. D'autant que cette aide se cumulerait à la rémunération de ceux qui auront travaillé, afin de leur permettre de se constituer un capital pour leurs vieux jours.

    S'il est difficile pour moi de dire avec précision à partir de quel niveau de rémunération cette aide ne serait plus accordée, il paraît raisonnable de fixer un plafond afin que cette mesure cible avant tous les français qui en ont le plus besoin et qui souhaitent aussi épargner une partie pour leurs vieux jours.

    Bref, il s'agit d'une mesure de gauche, sociale car elle permettrait à de nombreux français de pouvoir joindre les deux bouts plus aisément, d'améliorer la qualité de leur consommation, de pouvoir inscrire leurs enfants dans des bonnes écoles, de pouvoir disposer aussi de soins de meilleures qualité, mais aussi, quand le moment viendra, de se voir garantir une retraite bien plus convenable qu'à l'heure actuelle.  


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