• C'est sûr qu'on rêverait de voir cela en France : une grande coalition réunissant les conservateurs et les sociaux-démocrates ! C'est l'exploit réalisé par Angela Merkel, deux fois de suite. Les sociaux-démocrates l'ont accepté en échange de la promesse d'un salaire minimum qui de toute manière, n'aura rien à voir avec le salaire minimum français. 

    En attendant, Angela Merkel a bel et bien été réélue et traçe sa route, elle qui propose désormais aux vingt huit pays de céder une partie de leur souveraineté au nom de l'Europe, mais aussi d'une bonne gestion. Evidemment, on imagine sans peine que les politiques français, menés par François Hollande, mais aussi les italiens par Enrico Letta et les espagnols avec Mariano Rajoy, y seront réticents. 

    Il n'empêche : fidèle à elle-même et à sa doctrine, Angela Merkel est prête à aider les pays du Sud en échange de réformes de ces derniers en vue d'obtenir toujours plus de compétitivité mais aussi de favoriser l'apprentissage. On imagine sans peine que ces derniers en appeleront à la solidarité européenne, même si on imagine que pour les allemands, grande coalition ou pas, celle-ci ne sera pas à sens unique. 

    Qu'en penser ? Peut-on penser que le Président français mais aussi ses partenaires européens finiront par faire les réformes nécessaires pour retrouver de la compétitivité et redresser la barre ? L'Espagne de Mariano Rajoy comme l'Italie d'Enrico Letta en prennent timidement le chemin. Sans doute peut-on parier que l'intérêt majeur, sauver l'euro, primera et que les réformes finiront par s'imposer d'elles-mêmes. 


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  • Ainsi, contrairement à ce qu'annoncaient les travaillistes anglais mais aussi et surtout les médias français, la politique d'austérité menée par David Cameron commence à payer et à porter ses fruits : ainsi, le déficit budgétaire a été réduit d'un tiers depuis sont arrivée au pouvoir, tout comme l'immigration qui avait explosé sous le mandat de Gordon Brown. Par ailleurs, de nombreuses réformes structurelles visant à regrouper les aides sociales mais aussi à moderniser un Etat qui en avait bien besoin, ont été mises en oeuvre. 

    Ainsi, on a privilégié l'emploi par des politiques fortes d'incitation aux entreprises, comme la remise à plat des charges patronales mais aussi un fort allègement des normes et des impôts sur les sociétés, qui est passé de 28 % depuis le début de la législature à 20 % à la fin de la législature. Cette politique porte ses fruits, puisque plus d'un million d'emplois privés ont été créés en quelques années. L'économie se porte désormais mieux et tout indique qu'elle sera même la plus dynamique de l'Union Européenne l'an prochain. 

    Certes, le Royaume Uni n'est pas à l'abri d'une crise, comme d'autres pays. Reste qu'on peut saisir aisément le contraste entre ce pays est la France, qui ne cesse de s'enfoncer dans un endettement massif, un chômage de masse et où la jeunesse n'a aucun avenir. Certes, on m'accusera aussitôt de France bashing, mais il faut aussi voir les choses telles qu'elles sont : d'un côté un pays dynamique, qui attire les riches et investisseurs du monde entier, de l'autre un pays replié sur lui-même sans aucune perspective.

    Par ailleurs, le Royaume Uni cherche à attirer chez lui les talents du monde entier par le biais de visas adaptés et les incite à s'installer à Londres quel que soit le secteur, start up ou dans la mode, ce qui a permis de faire de la capitale du Royaume Uni l'une des villes les plus ouvertes et cosmopolites du monde. Si David Cameron est réélu pour un mandat suivant, il a déjà annoncé la couleur : toujours plus de baisses des dépenses et moins d'impôts. Tous les indicateurs étant au vert pour le moment, on ne voit pas très bien ce qui pourrait l'en empêcher.  


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  • Hé oui, on a tendance à l'oublier, mais le continent latino américain présente de nombreux atouts sur la scène mondiale, alors même que tous semblent focalisés sur la Chine et l'Inde qui, s'ils sont des pays intéressants et porteurs, ne sont pas les seuls à connaître un véritable développement fulgurant ! 

    La presse française, contrairement à la presse espagnole, se désintéresse complètement de ce qu'il peut se passer en Amérique centrale et du Sud. Si on peut le comprendre notamment pour des raisons historiques, la France partageant bien plus de liens avec l'Afrique par exemple, on peut néanmoins s'intérroger en constatant le développement spectaculaire de certains pays de ce continent. 

    Le Mexique par exemple, a pour ambition de devenir la nouvelle Corée du Sud de l'Amérique latine, et a toutes les chances d'y parvenir, notamment au gré des nombreuses réformes, y compris dans le secteur énergétique qui fait l'objet de nombreuses résistances, comme dans le secteur éducatif, pour monter en gamme et attirer massivement les entreprises et investisseurs étrangers. Ainsi, les perspectives économiques du Mexique devraient s'améliorer dans l'année qui vient et seront même meilleures que celles du Brésil qui connaît de nombreuses difficultés, en raison d'une politique économique qui va à l'encontre de celle menée par Lula, dont on voit désormais le résultat. 

    Ainsi, le Mexique devrait accélérer son développement, notamment en nouant des partenariats avec les pays asiatiques, par l'intermédiaire de l'Alliance du Pacifique, qui réunit les pays latinos américains les plus dynamiques, à savoir : le Mexique, la Colombie, le Pérou ou encore le Chili, dont on ne parle pas non plus et qui pourtant sont de véritables dragons latinos américains. On peut bien sûr se demander si le Mexique deviendra véritablement une Corée du Sud étant donné les difficultés que connaît le pays, notamment l'insécurité, la violence due au trafic de drogue. Néanmoins, le pays dispose de nombreux atouts qu'il pourra exploiter au mieux s'il parvient à mettre un terme à la corruption mais aussi à la criminalité qui sévit à travers le pays.


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  • Une année s'achève et une nouvelle année commence. 

    Une nouvelle année qui on l'espère, sera meilleure que la précédente 

    Je vous souhaite une très bonne année 2014 et tous mes voeux de réussite pour cette année qui s'annonce. 

    Bonne année 2014 ! 


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  • L'exemple de ce franco-ivoirien nommé Tidjane Thiam, né en Côte d'Ivoire en 1962 et qui est sortit diplômé de l'école Polytechnique en 1984 puis major de l'école des Mines, avant d'obtenir un MBA de l'Insead, impose le respect. Pourtant en France, on ne lui proposait guère de perspectives attrayantes, au regard de son parcours. Il a donc été amené à se rendre à Londres où il dirige désormais l'entreprise Prudential, qui fait partie du Footsie, le CAC40 britannique. 

    Il le reconnait lui-même : à Londres, on ne verra pas de noirs ou de maghrébins diplômés de l'enseignement supérieur devenir des gardiens de parking. Ainsi en France, selon votre origine, le milieu d'où vous venez, on vous orientera dès l'école vers des voies de garage, vers des métiers peu valorisants. Je me souviens encore de l'exemple de cet homme qui avait écrit un livre à l'époque où Chirac était encore Président, qui disait que personne ne lui avait donné sa chance, ne l'avait considéré, alors qu'en Angleterre, il avait brillamment réussi en créant son entreprise et en devenant millionnaire. 

    Ainsi, le fameux plafond de verre dont tout le monde parle, qui vous empêche, en fonction de votre milieu, de votre origine, de progresser. Les postes les plus importants profiteraient avant tout aux sortants de telle ou telle école ( quand ce ne sont pas ceux déjà en poste qui empêchent les autres d'avoir le leur ! ) alors que les autres seraient condamnés à des postes subalternes. Est-ce cela, la méritocratie française ? Comment peut-on ainsi donner des leçons de morale aux autres face à un tel échec ? Les autres pays donnent leur chance aux autres ! 

    Mais bien sûr, cela ne se limite pas qu'au diplôme : c'est avant tout une culture, un état d'esprit figé, replié sur lui-même, qui refuse de voir les talents d'où qu'ils viennent, les personnes méritantes, pour encourager des situations acquises. On le voit aussi en politique, où ce sont toujours les mêmes personnes ou presque qui sont aux commandes de la France ! Il serait pourtant temps d'assurer un véritable renouvellement à tous les niveaux, d'en finir avec la jalousie, l'envie envers la richesse du voisin, d'attirer tous les talents et riches du monde, quels que soient leurs activités, d'accepter la différence. On en est loin ! 


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