Ainsi, contrairement à ce qu'annoncaient les travaillistes anglais mais aussi et surtout les médias français, la politique d'austérité menée par David Cameron commence à payer et à porter ses fruits : ainsi, le déficit budgétaire a été réduit d'un tiers depuis sont arrivée au pouvoir, tout comme l'immigration qui avait explosé sous le mandat de Gordon Brown. Par ailleurs, de nombreuses réformes structurelles visant à regrouper les aides sociales mais aussi à moderniser un Etat qui en avait bien besoin, ont été mises en oeuvre. 

Ainsi, on a privilégié l'emploi par des politiques fortes d'incitation aux entreprises, comme la remise à plat des charges patronales mais aussi un fort allègement des normes et des impôts sur les sociétés, qui est passé de 28 % depuis le début de la législature à 20 % à la fin de la législature. Cette politique porte ses fruits, puisque plus d'un million d'emplois privés ont été créés en quelques années. L'économie se porte désormais mieux et tout indique qu'elle sera même la plus dynamique de l'Union Européenne l'an prochain. 

Certes, le Royaume Uni n'est pas à l'abri d'une crise, comme d'autres pays. Reste qu'on peut saisir aisément le contraste entre ce pays est la France, qui ne cesse de s'enfoncer dans un endettement massif, un chômage de masse et où la jeunesse n'a aucun avenir. Certes, on m'accusera aussitôt de France bashing, mais il faut aussi voir les choses telles qu'elles sont : d'un côté un pays dynamique, qui attire les riches et investisseurs du monde entier, de l'autre un pays replié sur lui-même sans aucune perspective.

Par ailleurs, le Royaume Uni cherche à attirer chez lui les talents du monde entier par le biais de visas adaptés et les incite à s'installer à Londres quel que soit le secteur, start up ou dans la mode, ce qui a permis de faire de la capitale du Royaume Uni l'une des villes les plus ouvertes et cosmopolites du monde. Si David Cameron est réélu pour un mandat suivant, il a déjà annoncé la couleur : toujours plus de baisses des dépenses et moins d'impôts. Tous les indicateurs étant au vert pour le moment, on ne voit pas très bien ce qui pourrait l'en empêcher.