• Quel serait l'héritier du Général de Gaulle ?

    Tout le monde se souvient de cette si célèbre formule prononcée par l'ancien héros de la résistance devenu par la suite Président de la République, selon laquelle tout homme a été, est ou sera gaulliste. Au fond j'en viens à me demander qui est le digne successeur du Général de Gaulle, celui qui lui ressemble le mieux au jour d'aujourd'hui. Nul doute que si l'on raisonnait basiquement, on répondrait Jean-François Copé, dont le parti, l'UMP, a succédé au RPR et à l'UDR créé par le Général.

    Seulement voilà, dans les faits, il faut bien reconnaître que le Général transcandait les clivages politiques, les partis, n'était ni de droite ni de gauche. Il reconnaissait lui-même ne pas aimer les socialistes car ils n'étaient pas socialistes, et ne pas aimer les siens car ils aimaient trop l'argent ! Au fond, aujourd'hui, le Président de la République n'est plus le même que celui des années 1960, qui décidait encore du destin de la nation. La véritable fracture se produisit en 1974, lorsque Valery Giscard d'Estaing remporta l'élection présidentielle, alors qu'il était un européiste et libéral convaincu. En effet, jusqu'à cette date, les nationaux autoritaires tenaient le haut du pavé. Le véritable clivage de l'époque se situait bel et bien entre les nationaux autoritaires, regroupant le camp du Général et les communistes, et les européistes libéraux, représentés par Jean Lecanuet et quelques socialistes. Désormais, ce sont les européistes qui ont gagné. Si l'on fait un comparatif entre les années 1960 où la France était pleinement souveraine et les années 1980 jusqu'à nos jours, on peut mieux se rendre compte de l'échec des politiques menées depuis ces dernières décennies, où l'on a plus jamais eu un budget en excédent !

    Seulement voilà, aussi bien à droite qu'à gauche, nul n'en prend le chemin : tous semblent avoir oublié à quel point la France en tant que nation, existe bel et bien et surtout, tous suivent aveuglément des marchés financiers alors même que de Gaulle disait qu'il ne fallait pas faire la politique à la Corbeille, donc la Bourse. Certes, il aurait convenu de mener les réformes qui s'imposaient au fil des temps, mais sans se renier pour autant et en conservant une souveraineté pleine et entière ! Il est tout de même malheureux que ni la droite ni la gauche ne souhaite revenir aux fondamentaux qui ont fait la force, la grandeur et la prospérité de notre pays.  


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