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  • Le paradoxe, c'est qu'à force de reculer face aux choix courageux à faire, face aux réformes indispensables pour redresser un pays qui en a bien besoin, les hommes politiques préfèrent le pseudo choix confortable de l'immobilisme, qui condamne pourtant la France au déclin et à une ruine certaine. Ainsi, le modèle social qu'ils prétendent vouloir tous sauver, finira par s'effondrer de lui-même avec l'effondrement de l'économie. 

    Car il y a une règle que tout le monde connaît bel et bien : si on veut avoir les moyens de financer une protection sociale forte, il convient alors d'avoir une économie forte et pour avoir une économie forte,il faut libérer les entreprises pour de bon, afin qu'elles aient les moyens d'embaucher, d'investir et donc, de redresser le pays.

    Or le moins que l'on puisse dire c'est qu'on n'en prend pas le chemin : on ne cesse de rajouter des impôts et taxes, comme si les énarques au pouvoir étaient totalement imperméables à la réalité économique, à la fameuse théorie de Laffer qui dit que trop d'impôts tue l'impôt et qui s'est toujours vérifiée, partout dans le monde, encore plus en France. Alors que des pays comme la Suède, l'Allemagne, le Danemark, les Pays Bas se sont profondément réformées avec un consensus entre la droite et la gauche, la France traîne les pieds et refuse de voir la réalité en face. Pour combien de temps encore ? Plus beaucoup, à mon avis. L'heure de vérité approche... les politiques, quels que soient leurs bords, vont être amenés à prendre leurs responsabilités et pour être franc, personne ne s'en plaindra. 


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  • Disons-le : les français n'en peuvent plus. Ils n'en peuvent plus de ces impôts, de ces taxes qui ne cessent de leur tomber dessus, imaginées dans les bureaux de la citadelle de Bercy. Ont-ils voté François Hollande pour cela ? Probablement pas. Aujourd'hui, des jacqueries éclatent un peu partout à travers la France, et pas seulement en Bretagne : on parle certes des bonnets rouges, allusion à la révolte des bretons contre Colbert à propos du papier timbré, ici contre l'écotaxe, mais on parle moins du mouvement des Tondus, qui regroupe plusieurs centaines de milliers d'artisants, d'entrepreneurs, qui refusent de payer leurs charges patronales. On parle moins aussi d'autres mouvement comme les Ruinés, les Plumés, etc... 

    Il est bien sûr facile de dire que c'est l'UMP qui est à l'origine et à la manoeuvre de tous ces mouvements... pour autant, comme dans le cas de la manif pour tous, l'UMP a surtout un rôle de suiveuse et d'ailleurs ne parvient pas à bénéficier de la contestation. La raison en est simple : les français excédés se souviennent que le Président Sarkozy avait augmenté de trente milliards les taxes, que l'UMP est tout aussi responsable que le PS de la révolte actuelle. Nous arrivons à la fin d'un cycle, celui probablement des énarques de droite et de gauche, qui ont gouverné ce pays depuis une trentaine d'années, avec les résultats calamiteux que l'on connaît. 

    Mais si auparavant les français se laissaient plus ou moins faire, ils se révoltent désormais, que ce soit dans le cadre de manifestations spontanées, de mouvements ou même sur Internet, où explosent de nombreuses pages anti-taxes, anti-gouvernementales. Le rejet du politique est réel et oblige le pouvoir actuel à changer de ligne, à mener enfin les réformes qui ont été refusées dans ce pays depuis plus de vingt ans et que tout le monde connaît, à droite comme à gauche, mais que tout le monde a refusé de faire par manque de courage politique. On serait tentés de dire : monsieur le Président, vous êtes si impopulaire que vous n'avez plus rien à perdre, alors... ayez le courage de faire ce que vos prédécesseurs n'ont jamais fait et les français vous en sauront gré et voire même, peut-être, vous rééliront. Du courage, monsieur le Président ! 


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