• Lorsqu’on parle d’environnement, il est souvent commode lorsqu’on vit dans un pays riche, de désigner les pays émergents et en développement du doigt. Il y a bien sûr de bonnes raisons à cela : la Chine par exemple, dont les sous-sols de nombreuses villes situées à l’Est sont contaminés à cause d’usines particulièrement polluantes.

    Le Brésil aussi, qui poursuit la déforestation de l’Amazonie, véritable poumon de la planète où disparaît une surface représentant des terrains de foot. Sans oublier le continent africain qui lui aussi, connait un certain nombre de problèmes dus principalement à ses mégalopoles urbaines où tout le monde se concentre.    

    Pourquoi commode, parce que tout compte fait, ces pays ne font que suivre l’évolution qui a été la nôtre. Souvenons-nous de l’Europe du XIXème siècle et ses mines de charbon, ses industries lourdes via ses métallurgies, ses sidérurgies… personne alors ne se posait la question. Nous avons su ensuite évoluer vers des technologies de moins en moins polluantes, tant et si bien qu’aujourd’hui, nous créons des voitures hybrides, électriques et développons les technologies de demain.

    Peut-on blâmer dès lors les pays émergents de suivre pareille évolution ? Eux-mêmes un jour, et un certain nombre d’émergents commencent d’ailleurs à en prendre conscience, agiront en faveur de l’environnement et remplaceront leurs vieilles usines par des industries de pointe, des technologiques innovantes respectueuses de l’environnement. Il faut espérer que ce jour arrivera bientôt !   


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  • Dans un climat de tensions suite à la mort du Président Chavez, les élections opposent principalement deux candidats, Nicolas Maduro, ancien chauffeur de bus qui a repris le flambeau du chavisme et Henrique Capriles, représentant de plusieurs partis d'opposition et actuel gouverneur de Miranda.

    Bien sûr, les médias accusent les uns d'être les marionnettes de Castro, qui en échange de pétrole envoie des fonctionnaires sur le territoire pour aider la population, les autres d'être les marionnettes des Etats-Unis, qui considèrent bien souvent l'Amérique latine comme leur arrière cour et ont déjà commandité un coup d'Etat contre Hugo Chavez en son temps qui avait échoué sous la pression de la population. Quoi qu'il en soit, il semblerait qu'un point fasse consensus entre les deux candidats : la hausse du salaire minimum http://www.courrierinternational.com/breve/2013/04/10/maduro-promet-des-hausses-du-salaire-minimum 

    En effet, Maduro promet une hausse du salaire minimum de 38 à 45 % qui aurait lieu d'abord le 1er mai, puis en septembre et ensuite en novembre selon l'inflation. Son rival promet lui une hausse immédiate de 40 % du salaire minimum en cas de victoire. Il est vra qu'un grand nombre de venezuelins ont certainement besoin d'une telle mesure mais il est étonnant de voir deux adversaires être en accord sur ce point. Quel que soit le vainqueur, en raison d'un scrutin serré qui donne pour le moment Maduro gagnant, il sera amené à diversifier son économie pour ne plus que celle-ci soit autant dépendante à l'égard du pétrole, à développer le tissu des PME en vue de créer des emplois pérennes et à réduire la délinquance qui mine le pays.


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  • On se pose souvent la question de savoir d'où viennent les immigrés qui décident de s'installer en France ou encore dans d'autres pays riches à l'image du Canada, de l'Angleterre, des Etats-Unis. Une graphiste américaine nommée Sofia Noble nous propose une nouvelle méthode pour avoir une réponse à cette question par le biais de nuages de mots http://www.courrierinternational.com/article/2013/01/21/immigration-terres-d-accueil 

    Grâce à cette méthode, il est possible de connaître l'origine des immigrés et aussi leur nombre sur le territoire des pays d'acceuil selon le pays d'où ils viennent.  Plus le mot désignant le pays est gros, plus leur nombre est donc important. Ainsi dans le cas des Etats-Unis, c'est le Mexique qui remporte la palme, suivi d'El Salvador, des Philippines ou encore de la Chine. Au Canada, les populations sont principalement originaires du Pakistan, des Philippines, de l'Inde ou encore de la Chine. Dans le cas français, on découvre qu'ils sont principalement originaires du Maroc, de l'Algérie, de la Tunisie, de la Turquie et de la Chine. Un graphique intéressant car il permet de connaître l'importance des populations selon le pays d'où ils viennent sur des territoires bien définis.

    Immigration : terres d’accueil - Voir cette infographie en plus grand >>> 

     


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  • Contrairement à une idée reçue, les Etats-Unis qu'on ne cesse de nous présenter comme les ardents défenseurs de la peine capitale à travers le prisme des médias, ne sont pas les seuls à faire appliquer la peine de mort. On découvre même qu'un grand nombre de pays la pratiquent encore actuellement http://www.courrierinternational.com/article/2013/04/11/peine-de-mort-amnesty-international-au-rapport 

    Certes, l'abolition de cette peine progresse dans le monde. Malgré tout, on constate une progression des exécutions dans des pays comme l'Inde, le Pakistan ou encore l'Irak. On remarque aussi que la peine de mort transcande le clivage entre pays pauvres et pays riches puisque le Japon et les Etats-Unis l'appliquent toujours. Par ailleurs, la Chine remporte le record mondial en terme d'exécutions de personnes.

    La peine de mort sera-elle un jour abolie dans l'ensemble des pays du globe ou connaîtra-elle un renouveau dans les prochaines décennies à venir ? Certains la défendent au sein de l'Union Européenne et à travers le monde. En vérité, la question ne se poserait pas si la peine perpétuelle était réellement appliquée parmi les pays qui l'ont aboli. Il est vrai que le laxisme judiciaire, l'absence de répression qui caractérisent des pays comme la France, ne font rien pour encourager les abolitionnistes et donnent des armes à ceux qui souhaitent la rétablir, même si elle ne résoudra probablement rien en elle-même, sinon à la marge.

     


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  • C’est une nouvelle qui réjouira ceux qui pensaient que l’Egypte avait basculé de manière irrémédiable dans le camp des frères musulmans. Ainsi, ces derniers ont été sévèrement défaits lors des élections organisées au sein des universités, les libéraux l’emportant dans 11 facultés sur 15.

    S’il est vrai que les universités étaient délaissées à l’époque de Moubarak, sans doute en raison de l’hostilité de ces dernières à l’endroit du régime, les choses n’ont guère évolué avec la victoire de Morsi au pouvoir. Il est vrai que ce dernier a mené une véritable répression à l’égard de la jeunesse. Par ailleurs, si le rôle d’un syndicat étudiant consiste à défendre les intérêts des étudiants, il semblerait que les frères musulmans n’ont strictement rien fait en leur faveur, tant et si bien qu’ils furent victimes d’un vote sanction. Les syndicats de pharmaciens, d’avocats et de journalistes ont voté dans le même sens. Il est intéressant de constater que la jeunesse se détourne d’eux,  car ils seront amenés à participer aux urnes lors des prochaines échéances électorales. Pour qui voteront-ils ? Choisiront-ils des opposants déclarés à l’actuel Président en place ? Ce dernier perdra-il les élections ? L’avenir le dira. 


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