Les Antilles sont un ensemble d'îles qui se situent dans la mer des Caraîbes, tout près de l'Amérique centrale et des Etats-Unis. 35 millions de personnes y habitent. Elles ne sont pas seulement françaises mais aussi anglaises, hollandaises et même américaines ( Porto-Rico notamment ). Du coup, un grand nombre de langues sont parlées comme le créole, le français, l'espagnol et l'anglais. Je suis déjà allé aux Antilles, cela remonte il y a cinqs ans, lors d'un voyage prévu en Martinique. La végation y est luxuriante, quant au climat, il est assez chaud. On se rend alors vraiment compte que l'on est proche des Etats-Unis lorsqu'au cours de son périple, on découvre des stations services de la compagnie Texaco. Les produits alimentaires locaux ne sont pas très chers là bas ( logique, en même temps ) mais par contre, ce qui vient de la métropole est beaucoup plus cher. Les journaux ne sont pas au même prix par exemple, tout comme le reste. C'est d'ailleurs pour ça que les salaires en moyenne sont plus élevés aux Antilles qu'ils ne le sont en métropole ( ils suivent le coup de la vie ). Si vous y allez, prévoyez un budget solide. Par ailleurs vous vous amuserez à constater que le soleil se couche beaucoup plus tôt aux Antilles qu'en métropole ( le climat y est après tout tropical ) ce qui il est vrai, surprend. Il se lève aussi plus tôt, donc soyez prévoyant ! Quoi qu'il en soit, vous découvrirez comme je l'ai découvert moi-même des plages sublimes où vous pourrez, en cas de fortes chaleurs, dénicher facilement un cocotier où vous abriter. Les Ponch y sont délicieux, vous les trouverez notamment, si vous vous rendez en Martinique, au Sofitel local. ( s'il y est encore ). N'oubliez pas non plus de visiter Saint Pierre, ville détruite et ravagée par l'éruption de la Montagne Pelée en 1902 ainsi que le musée de Victor Schoelcher, l'homme qui a aboli l'esclavage. Bon voyage !  

Lorsqu'il remporta les élections au Canada en 1993, Jean-Chrétien qui est classé à gauche dans l'échiquier politique, se retrouva face à une situation dramatique : les déficits étaient abyssaux ainsi que la dette de l'Etat, tant est si bien qu'on ne parlais pas à l'époque de dollar canadien mais de peso canadien http://www.atlantico.fr/decryptage/oeuf-ou-poule-croissance-poids-etat-est-elle-cause-faible-croissance-ou-consequence-charles-gave-586143.html?page=0,0 

Et pourtant... celui-ci décida avec son ministre des Finances Paul Martin de réformer l'Etat et de réduire de 20 % les dépenses de l'Etat. Beaucoup prédisaient l'échec d'une telle politique qui risquait d'affaiblir le pays durablement. Néanmoins, deux ans plus tard, la croissance s'envola, le chômage se mit à baisser, le niveau de vie à remonter... tant et si bien que le Canada résista mieux que son voisin américain mais aussi vis à vis des autres pays européens grâce à une croissance forte et soutenue qui dura de nombreuses années !

Surtout, ce qu'il convient de retenir c'est que non seulement cette politique produisit les effets escomptés mais surtout qu'elle permit la réélection de Jean Chrétien. Tous ceux qui ont mené les efforts, les réformes nécessaires à travers le monde furent d'ailleurs réélus ! Autrement dit, si l'actuel gouvernement dirigé par Jean-Marc Ayrault souhaite de nouveau remporter les élections, il n'aura pas d'autre choix que d'accomplir les réformes nécessaires...   

On ne cesse de nous dire que l'on ne peut rien face face aux pays émergents, qu'un retour au protectionnisme aurait des conséquences fâcheuses pour notre économie, car on nous appliquerait alors des mesures de rétorsion, notamment.

Seulement, il se trouve que ces mesures, les pays émergents les appliquent déjà ! Contrairement aux dires des experts, s'il y a bien miracle asiatique, cela n'est pas dû à des politiques totalement libérales, mais bel et bien dirigistes et protectionnistes, qu'il s'agisse de la Chine, du Vietnam ou de la Corée du Sud, où l'Etat oriente et intervient dans l'économie.

L'Europe, au contraire, préfère défendre l'inverse, comme les Etats-Unis (même si eux sont plus protectionnistes que nous). On en voit les conséquences ici : " Aux Etats-Unis, la cause la plus importante d'un taux de chômage de 9 % à 11 % est le fait que les Américains dépensent 600 milliards de dollars par an de plus, en biens étrangers que les étrangers ne dépensent en achats de produits américains ", explique un professeur d'économie dans La Tribune.

On imagine sans peine la situation française, où longtemps certains ont glorifié le mythe de l'entreprise sans usines (un non sens aberrant sachant que les services dépendent à 40 % de l'industrie ) : 500.000 emplois industriels, un million selon d'autres, auraient été détruits en France depuis les années 2000, plusieurs millions au niveau de l'Europe.

Pendant ce temps-là, les pays asiatiques plus particulièrement, ont mené une politique inverse, avec les résultats que l'on connaît : " Le modèle de développement asiatique, bien loin des idéaux néolibéraux, est un modèle de développement dirigiste, protectionniste et patriote, écrit Marianne 2. L'Etat donne une direction ferme à l'économie, à travers une politique industrielle menée dans la durée. (...) En gros, le modèle de développement asiatique est l'exact contraire de la voie suivie par l’Europe d'aujourd'hui, libérale, libre-échangiste et supranationale ".

La question est bel et bien de savoir si l'on veut veiller à la réindustrialisation de notre pays, ou si l'on désire devenir un musée pour les pays émergents avec des millions de pauvres et de chômeurs.
 

La question peut paraître saugrenue, et pourtant... si la France comhttp://www.rue89.com/node/170597pte de nombreux riches ( 2,2 millions de millionnaires, plus que dans tous les autres pays d'Europe ), elle fait aussi partie des pays qui exècrent le plus la richesse, coimme on a pu le voir avec l'épisode du bouclier fiscal mais aussi avec les dernières statistiques montrant l'accroissement des pauvres dans notre pays http://www.lepost.fr/article/2010/04/02/2016066_insee-explosion-du-nombre-de-personnes-riches-et-pauvres-toujours-plus-pauvres.html

A droite comme on gauche, on répète la même antienne : " il faut taxer les riches ! " quand un certain Jean-Luc Mélenchon ne propose pas l'instauration d'un salaire maximum http://www.atlantico.fr/decryptage/salaire-maximum-riche-idee-171449.html

En réalité, notre pays n'a pas assez de riches... et il conviendrait plutôt de tirer la société vers le haut, via diverses mesures plutôt que de l'entraîner en permanence vers le bas. Mener une véritable révolution culturelle en vue de réconcilier les français avec l'argent, la richesse, leur permettre de nouveau de s'élever socialement, comme ce fut le cas lors des Trente Glorieuses, et naguère. Du temps du Général de Gaulle, on ne stigmatisait pas autant la richesse et tout le monde en profitait ! C'est la seule manière pour notre pays de redresser ses comptes mais aussi de rebondir sur la scène internationale, tout en permettant une amélioration du niveau de vie de tous les français.