• On le sait peu mais Cuba était à l'époque du dictateur Battista considéré comme la perle des antilles, connaissait une importante croissance économique même si toute la population n'en profitait pas et que de fortes inégalités persistaient. On sut ce qu'il advint : Aidé par Che Guevara, Fidel Castro renversa le régime de Battista et pris le pouvoir.

    Si on peut parler d'énormes progrès en terme d'éducation et de santé, il convient de constater que sur le plan économique, la situation s'est fortement dégradée et ce d'autant plus que les bourgeois et riches cubains ont fui pour s'installer à Miami, devenue une petite Havane. Par ailleurs, la chute du mur de Berlin et l'implosion de l'URSS qui accordait des subsides au régime cubain a entraîné le pays dans un véritable marasme. Les autorités ont donc décidé de s'ouvrir progressivement à l'économie de marché, par le biais du tourisme. Depuis que Raoul Castro a en quelque sorte succédé à un Fidel malade, le pays se modernise lentement mais sûrement http://french.ruvr.ru/2013_04_17/Reformes-economiques-a-Cuba-le-plus-dur-reste-a-faire-selon-Granma/   Certes, nous sommes encore très loin d'une ouverture à la chinoise, toutes proportions gardées. Reste à savoir si le régime décidera progressivement d'évoluer en ce sens et espérer ensuite rejoindre ces pays qu'on présente déjà comme émergents et ne plus demeurer une simple destination touristique.

     


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  • Vladimir Poutine a été élu pour son troisième mandat il y a un an, obtenant alors 63 % des voix. Depuis, il n’a jamais été aussi affaibli en raison d’une côte de popularité qui ne cesse de dégringoler : seulement un tiers des russes lui accorderait leur confiance s’ils votaient dans la semaine à venir.

    La faute à la hausse des prix, au ralentissement de l’économie mais aussi à une administration de plus en plus tatillonne à l’égard de ses citoyens qui sont de plus en plus exaspérés. Tout porte à croire que les russes pourraient se tourner vers une sorte de Beppe Grillo local, qui s’appuierait sur un seul et unique programme : sortez les sortants !

    Le Président russe a tout verrouillé au sein de son pays, tant et si bien que les électeurs russes ne voient pas quelle pourrait être une alternative sérieuse au régime en place. Se pose la question de savoir si un printemps russe ne serait pas possible, à l’image de ce que connurent la Tunisie, l’Egypte ou encore la Lybie ? Après tout, des manifestations ces dernières années ont éclaté à l’encontre du régime, demandant le départ de Poutine et de ceux qui l’entourent. La société civile, exaspérée face à un régime technocratique et coupé du peuple, pourrait bel et bien manifester sa colère de manière plus véhémente. Reste encore à savoir quelle en sera l’issue.  


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  • La plupart des médias se polarisent droite et gauche confondues sur la Chine, pour vanter ses mérites ou en faire un épouvantail. Il est vrai que la Chine connaît un développement fulgurant depuis qu'elle s'est ouverte à l'économie de marché, sous l'impulsion de Deng Xiaoping.

    Pourtant, l'on parle peu d'un autre géant qui pourrait bien polariser l'attention dans les prochaines décennies à venir : l'Inde, grâce à sa démographie http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2013/04/01/l-inde-est-en-passe-de-gagner-la-bataille-demographique_3151278_3216.html  qui n'a pas cherché à limiter les naissances par le biais d'une politique de l'enfant unique, à l'image de la Chine. Résultat, les enfants uniques dits enfants Rois vivant dans les principales villes du pays refusent à leur tour de faire des enfants, tant et si bien que cela risque d'entraîner de très graves difficultés à long terme  pour la santé économique du pays.

    La population indienne, dont la moitié a moins de 25 ans, n'est pas touchée par ce phénomène et pour cause : le nombre d'actifs devrait croître de 30 % d'ici 2020. Si l'Inde veut en tirer profit à l'avenir et assurer son développement, sa prospérité économique, elle doit impérativement mener une politique forte en matière d'éducation, sachant qu'à l'heure actuelle, comme mentionné dans l'article cité, seuls 5 % des jeunes âgés de 19 ans à 24 ans ont une formation, sans oublier les déséquilibres des naissances entre filles et garçons, au profit des seconds. En effet, dans l'imagerie populaire, un garçon pourra travailler la terre et aider ses parents, contrairement aux filles qui y sont vus comme une charge pour les familles. Bien sûr, il conviendrait aussi de mener des réformes économiques en vue d'attirer les investisseurs et de favoriser l'emploi tous secteurs confondus et pas seulement les ingénieurs. Les chantiers sont vastes mais l'Inde devrait parvenir à les surmonter. Ci dessous, un projet plutôt original situé à Mumbai en Inde comprenant des appartements avec piscines que vous pouvez retrouver ici : http://blog.retail-is-detail.org/2012/07/luxury-living-in-mumbai.html?m=1 

                                       


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  • On pensait que Dubaï ne se relèverait pas des conséquences de la crise financière qui a touché le monde entier. Très endettée, en quasi faillite, l'avenir semblait compromis... et pourtant, cette ville dont la croissance est généralement la plus forte au monde renoue avec les perspectives, notamment en adoptant une gestion plus sérieuse que naguère, ce qui n'empêche pas la mise en marche de certains projets pharaoniques.

    Plusieurs raisons à cela : un climat fiscal favorable, avec aucune imposition sur les profits et 14,9 % sur les bénéfices bruts, ce qui attire de nombreux créateurs d'entreprises de toutes sortes, grandes ou petites http://www.widoobiz.com/actualites/prendre-ses-valises-les-poser-a-dubai-et-ouvrir-une-entreprise-10-choses-a-savoir/32533  un marché en pleine croissance, une confiance accordée aux jeunes et aux projets d'avenir ou encore la possibilité de créer une société off- shore.

    Le climat local qui favorise le tourisme, priorité absolue des autorités, comme le projet de créer une nouvelle ville dotée du plus grand centre commercial du monde et d'un parc plus grand que celui de Hyde Park à Londres http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/11/26/97002-20121126FILWWW00650-dubai-croissance-de-41-au-s1.php   aujourd'hui, contrairement à une idée reçue, la croissance économique n'est plus due au seul pétrole, qui ne représente désormais plus qu'une faible part concernant le PIB. Dubai a su se diversifier et elle est en passe de réussir son pari si elle parvient notamment à réduire ses dettes, en misant sur des projets probablement en partenariat public privé qui soient sérieux et fortement rémunérateurs.


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  • Loin de la morosité règnant en Europe et dans la plupart des pays riches qui ont encore dû mal à se relever de la crise financière qui semble s'éterniser, tel n'est pas le cas d'autres continents, comme le continent latino américain. Un tableau vaut mieux que de long discours. Voici un tableau illustrant les prévisions de croissance attendues pour l'année 2013 concernant les pays d'Amérique latine que vous pourrez retrouver ici : http://lexpansion.lexpress.fr/economie/en-amerique-latine-des-situations-contrastees_364689.html 

    En Amérique latine, des situations contrastées 


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