• Je ne suis peut-être pas normal, mais je refuse d'opposer patronat et salariés, riches et pauvres, jeunes et vieux, urbains et ruraux, car cela ne nous mènera strictement à rien, et aura même des conséquences néfastes. Quand je vois outre atlantique, un homme comme Bill Gates, ou encore ceux qui ont créé Google, Facebook, Apple, je me dis que le mieux, serait qu'il y ait plus de riches en France. Après tout, pour être allé régulièrement en Espagne, y compris en plein coeur de la crise au cours de l'année 2008, quand l'immobilier s'était totalement effondré, je n'ai vu personne se plaindre de la fortune du patron de Zara, groupe qui est une fierté natioale ! Si en France certains s'amusent aussi à rayer des voitures de luxe ou à cambrioler des maisons sans être jamais condamné, tel n'est pas le cas en Espagne où l'on applique les lois. Par moments, je dois vous avouer que je me sens d'ailleurs plus en sécurité en Espagne qu'en France !

    Il faut encourager le développement des business angels, fondations et sociétés qui financent des créateurs d'entreprises. Il faut aussi revoir en profondeur notre fiscalité.

    La logique en France consiste à maintenir un certain nombre de personnes au chômage plutôt que de leur permettre de trouver plus facilement du travail, qui sera en plus, mal payé. Dans d'autres pays, il n'y a pas d'aides, mais du travail, et les salariés touchent des salaires plus élevés. En Suède un employé non qualifié peut gagner près de 2000 euros nets par mois, un ouvrier allemand 50 % de plus que son homologue français. Un prof aux Pays Bas trois fois plus. On ne me fera pas croire que dans ces pays, il n'existe aucune école, aucun hôpital, aucune protection sociale !

    L'objectif est avant tout d'encourager les TPE et les PME. Il faut donc plafonner les charges sociales des TPE à 10 % par exemple et des PME à 15 % en vue de répondre aux objectifs cités plus haut. Dans le même temps, il convient aussi de mener une réforme de l'impôt sur les bénéfices et sur les sociétés qui lui aussi reposera sur un pacte gagnant gagnant.

    Pour financer tout cela bien sûr, il faut supprimer les gaspillages du plus bas au plus haut échelon de l'Etat et il y a de quoi faire ! Les salaires des élus seraient plafonnnés à 2500 euros par mois, leurs avantages divers ( véhicules, logements de fonction, chauffeurs, personnels ) seraient supprimés. Leur nombre même serait considérablement réduit : il n'y aurait que 300 députés et 200 sénateurs. Les communes seraient moins nombreuses, tout comme les régions qui seraient regroupées quand cela est possible. Les doublons administratifs seraient supprimés, les immeubles rattachés aux ministères seraient revendus aux profits de tous ceux qui cherchent un logement notamment. La lutte contre la fraude fiscale et sociale serait totale, les dépenses publiques seraient réellement contrôlées, ce qui n'est pas le cas jusqu'à présent.

    Enfin, il sera question de protéger nos emplois, vis à vis de la concurrence internationale, en créant notamment un impôt spécial vis à vis des produits asiatiques, importés en France. Les ordinateurs, les produits high tech, les voiitures, les jouets, etc... feront l'objet d'une taxation sévère. Le but est simple : vous pouvez produire ailleurs, mais cela vous reviendra plus cher que de produire en France. Bien sûr, on me répondra que ce n'est pas très fair play à l'égard des pays concernés. Je répondrais simplement qu'ils n'hésitent pas de leur côté à taxer des produits importés à hauteur de 150 % http://www.depoortere.eu.org/index.php/autour-du-vietnam.html. Je ne vois donc pas très bien pourquoi l'on n'agirait pas de la même façon chez nous ! Au fond, je pense que le protectionnisme n'est pas une si mauvaise idée que ça. Chacun après, à son idée sur la question.

    Enfin bref, sortons de la lutte des classes, encourageons la libre entreprise, permettons au plus grand nombre de retrouver du travail, mieux payé, afin que le salaire brut devienne le salaire net, et plus encore, agissons pour créer un véritable climat de confiance dans notre pays, qui a de nombreux atouts et peut donner le meilleur de lui-même, et cessons comme beaucoup d'hommes politiques, de se tourner vers le passé, préférons plutôt regarder vers l'avenir ! 


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  • Un continent recélant de trésors inespérés, totalement mis de côté par nos élites : il s’agit, vous l’aurez compris, de l’Amérique latine. Pourtant, ce ne sont pas moins six cents millions d’habitants qui la composent et qui conservent une image positive du Vieux Continent, particulièrement de l’Espagne, ce qui paraît naturel pour des raisons historiques, mais aussi de la France. Une France qui semble pourtant s’en désintéresser par la seule lecture de la presse ou encore l’observation des journaux télévisés. On n’y a parlé que de la visite du Président Hollande en Algérie ou encore de la guerre au Mali plus récemment. Non pas que cela ne soit pas un évènement en soi qu’il conviendrait d’ignorer. Néanmoins, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur leurs choix éditoriaux, qui semblent faire une fixette sur l’Afrique de manière générale, qu’il s’agisse de l’Afrique Noire ou du Maghreb, sans oublier le Proche Orient. Le but des médias n’est-il pas d’informer ? Pourquoi ne s’intéressent-ils jamais à des pays aussi riches culturellement que le Pérou, le Mexique, ou encore le Chili, puissance émergente, la Colombie, qui panse ses plaies, l’Uruguay, le Paraguay, le Guatemala…. On parle du Brésil, certes, mais ne serais-ce pas un peu mince ?

    Si des évènements culturels existent entre la France et le continent latino-américain, par le biais par exemple du festival du cinéma d’Amérique latine ou même de la Maison de l’Amérique latine, reconnaissons que médiatiquement mais aussi politiquement, le sujet semble laisser de marbre. Rappelons que les latinos joueront un rôle de plus en plus important à l’avenir, que ce soit aux Etats-Unis ( leur nombre triplera d’ici 2050 ) en Amérique latine mais aussi en Europe, car un nombre croissant émigrent vers le Vieux Continent pour des raisons touristiques, dans le cadres d’études ou même pour décrocher un emploi. La langue espagnole est la deuxième langue la plus parlée au monde après le mandarin, un signe manifeste de leur importance dans le monde. Il serait donc temps que journalistes et politiques fasse état de plus de considération sur leur sort.


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  • Edouard Herriot disait que la culture est ce qui demeure dans l’homme lorsqu’il a tout oublié. Pour autant, l’actualité nous laisse à penser que l’homme moderne risque bientôt de ne plus pouvoir s’y appuyer.   

    Naguère, sous la IIIème République et ses hussards, le ministère de l’Education se nommait ministère de l’Instruction. Fils et filles de pauvres comme fils et filles de milieu aisé, tous étaient logés à la même enseigne et devaient savoir lire, écrire, compter. Il suffit de comparer des textes écrits par des enfants de milieux différents de cette époque pour s’apercevoir très vite qu’ils sont tous identiques. Ainsi, la culture, comme l’enseignement des départements et de leurs préfectures et sous-préfectures, était la chose la mieux partagée. Une époque où l’on pouvait grâce à l’école, passer d’un milieu social à un autre et devenir un français moyen, selon la formule d’Edouard Herriot. Le rêve de chaque famille française de cette époque, c’était de pouvoir inscrire ses enfants dans une grande école afin qu’ils puissent goûter aux délices d’une vie plus confortable, plus belle encore. 

    La mécanique s’est grippée : les évènements de mai 68 sont passés par là, tant et si bien que sous l’égide d’un certain Bourdieu, qui considérait l’éducation d’alors comme bourgeoise et inégalitaire, on décida progressivement de ne plus enseigner l’histoire, la géographie, la littérature, comme on le concevait autrefois. Ainsi, plutôt que d’élever tout le monde vers le haut, on a pris le parti en haut lieu de faire l’inverse. Tout ce qu’on réussit les supporters de Bourdieu, c’est de rendre l’école encore plus inégalitaire qu’auparavant, car si les français de milieu modeste n’ont plus accès au savoir comme naguère, tel n’est pas le cas de ceux qui sont les plus favorisés.

    Entre l’art moderne et ses artistes qui ont pris le parti d’établir leurs œuvres dans le château de Versailles, contribuant à le défigurer et à effrayer un grand nombre de touristes, entre les émissions de télé-réalités plus voyeuristes les unes que les autres, la palme remportée par Dilemme et Carré VIP, entre le festival d’Avignon populaire autrefois, devenu si élitiste, si outrancier qu’il en insulte la mémoire de Jean Vilar, on est en droit de s’interroger, de se demander où tout cela nous mène, si c’est bel et bien cette vision de la société que l’on souhaite pour ses enfants. On dit les français nostalgiques des années fastes… et si finalement, par un mouvement de balancier, nous prenions le parti de renouer avec ces valeurs qui semblent aux yeux de certains perdues à tout jamais, avec l’authenticité ? La lecture d’un livre plutôt que Secret Story. Les charmes de la campagne plutôt qu’une galerie marchande d’un centre commercial géant. La famille plutôt que le choix d’un individualisme solitaire exacerbé par la mondialisation.


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  • La nouvelle économie, l'euphorie boursière des années 2000 http://www.boursorama.com/forum-sicav-et-fcp-4-a-quand-un-retour-aux-7000-points-402358957-1 qui a enrichi un grand nombre de français et la réduction du chômage, semble décidément bien loin. Il faut aussi avoir l'honnêteté de reconnaître que depuis 1999, le pouvoir d'achat des français les plus modestes n'a plus progressé, alors même que celui des français les plus favorisés a beaucoup progressé. Il suffit de voir les évolutions de rémunérations des grands patrons pour s'en rendre compte.

    Il conviendra donc de repenser notre modèle social. Le fait que dans le Challenges vendu actuellement et consacré aux 500 plus grandes fortunes de France, on découvre qu'une forte majorité de nos riches sont héritiers, alors même que 80 % des riches anglais se sont faits tous seuls, devrait nous interroger. Je souhaite, comme en Angleterre, que les français, quels qu'ils soient, puissent entreprendre sereinement, développer leur entreprise et réussir. Le problème de la France n'est pas qu'elle a trop de riches, mais qu'elle n'en a pas assez. Agir de la sorte est la meilleure façon de combattre la pauvreté, ce qui suppose des réformes radicales, un changement dans notre façon de voir les choses. Il faut tirer tout le monde vers le haut plutôt que favoriser le nivellement vers le bas. Bref, faire le contraire de ce que l'on fait à ce jour. 


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  • L'euroscepticisme britannique a le vent en poupe : de plus en plus d'hommes politiques mais aussi de citoyens se mobilisent pour obtenir un référendum concernant l'adhésion même de leur pays à l'Union Européenne http://www.lefigaro.fr/international/2011/12/06/01003-20111206ARTFIG00684-les-eurosceptiques-mettent-la-pression-sur-david-cameron.php

    Il est toujours commode d'accuser le Premier ministre britannique d'être sous la pression d'un groupe d'élus de droite de son propre camp... seulement voilà, l'hostilité à l'Union Européenne transcande les clivages politiques puisque des parlementaires de droite comme de gauche souhaitent la tenue d'un tel référendum. Bien sûr, précisons qu'il s'agit de l'Union Européenne et non de l'Europe de manière générale, car c'est l'Europe telle qu'elle se bâtit aujourd'hui qui est refusée par les anglais et non l'idée européenne... il en va de même pour tous ceux qui en France, défendent cette position, à l'image de Marine le Pen, Nicolas Dupont Aignan, Jean-Pierre Chevènement ou encore Jean-Luc Mélenchon. En tout état de cause, si les britanniques organisaient un tel référendum, il se trouverait probablement une majorité pour l'approuver... la question que l'on peut se poser, c'est si un tel résultat influencerait aussi les autres pays européens à prendre leurs distances vis à vis de Bruxelles, notamment la France. 


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