• Un seul être vous manque et tout est depeuplé... c'est sans doute l'expression la plus appropriée pour évoquer la mort de Vaclav Havel http://www.europe1.fr/International/Havel-artisan-de-la-Revolution-de-Velours-868857/ qui porta la dissidence contre les communistes en 1989, entraînant le peuple derrière lui. Il fut alors l'artisan de la Révolution de velours et devient ensuite Président de la Tchécoslovaquie.

    Il est regrettable que l'on se focalise bien plus sur les crimes horribles commis par les nazis ( à juste titre ) que les crimes commis par Staline qui n'a semé sur son passage que mort, ruine des âmes et désolation. 


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  • Que n’a-t-on pas entendu au sujet du cumul des mandats ! Pour ses plus ardents défenseurs, le cumul des mandats serait un moyen de tâter le pouls du peuple et de ne pas se retrouver enfermé dans une sorte de tour d’ivoire. Pour ses plus farouches opposants, il serait source d’abus et plus en phase avec la société.

    S’il est impératif pour ne pas perdre le contact avec le peuple d’avoir une double casquette de député et de maire par exemple, on est alors en droit de s’inquiéter concernant les parlementaires qui ne seraient que députés : seraient-ils totalement déphasés ? La vérité oblige à répondre par la négative.

    En réalité, pareille réforme aurait pour vertus principales d’obliger un élu de la nation de ne se consacrer qu’à une seule et unique tâche, ce qui éviterait la dispersion et accroitrait indéniablement la qualité de son travail législatif. Par ailleurs, cela réduirait aussi le poids des lobbys qui pourraient, au nom d’intérêts locaux, faire fi de l’intérêt national, qui doit être défendu par tout parlementaire. Enfin, cette réforme peut en cacher une autre, qui consisterait à réformer le statut de l’élu, dans le seul but que la politique redevienne une fonction et non plus un métier. Cette réforme est donc souhaitable et si refus des parlementaires il y a, doit faire l’objet d’un référendum et être tranchée par les français. 


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  • Ce n'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme disait le chanteur Renaud. Que peut-on lorsque les éléments se déchaînent ? Peu de chose... observez à travers cette vidéo d'un film intitulé ici Além da Vida la vitesse à laquelle se déplace un tsunami et les dégâts qu'il peut occasioner lorsqu'il gagne la terre ferme.

    Parfois, une vidéo peut en dire bien plus qu'un long discours. Bien que l'homme cherche à tout prix à contrôler la nature, j'en viens à me demander, pour paraphraser Coluche, si ce n'est pas elle qui se joue de nous, qui garde le dernier mot et peut à tout moments, décider du sort de notre existence. 

     


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  • Nous avons parlé ici de la réforme défendue par les autorités alsaciennes consistant à regrouper les conseils généraux en vue de créer une collectivité unique. Qu'en serait-il au niveau national cette fois ? La réforme des collectivités locales sous l'impulsion d'un certain Balladur avait proposé de passer de vingt deux régions à quinze régions http://nicolas.picand.fr/blog/france-15-regions/    en regroupant certaines ou en démembrant d'autres. Evidemment, la France aurait une autre allure, comme vous pouvez le juger sur cette carte trouvée sur le site cité plus haut :

     

    On y constate que la Seine et Marne se retrouve en Champagne, tout comme l'Oise en région parisienne, une immense région tout en longueur regroupant le Poitou avec l'Aquitaine... sans oublier la fusion de l'Auvergne avec le Limousin, de la région Centre avec une partie de la région Pays de la Loire... a même été évoqué le déplacement de l'Aisne en région Champagne !

    Certes, il convient de reconnaître que les régions actuelles ne sont pas adaptées... pourquoi la Normandie a-elle été séparée en deux ? Pourquoi la Loire atlantique bretonne a-t-elle été séparée de la Bretagne, et la Vendée de la région Poitou-Charentes ? Quant à l'Oise, qu'a-t-elle de commun avec la Picardie ? Ne fait-elle pas plutôt partie de la région parisienne ? Et la drôme, l'Ardèche n'ont-elles pas plus de points communs avec la région Provence qu'avec la région Rhône-Alpes ?

    On pourrait déjà commencer par réunifier la Normandie, regrouper l'Alsace avec la Lorraine et créer une région Val de Loire en regroupant la région Centre avec une partie de la région Pays de la Loire qui n'a jamais vraiment existé historiquement. La Vendée avec la région Poitou Charentes et la Loire Atlantique avec la Bretagne. Une région Bourgogne-Franche Comté ne serait pas une mauvaise idée non plus.

    Dans quel but, me diriez-vous ? Dans le but d'améliorer la lisibilité de nos régions sur la scène européenne, car vous n'êtes pas sans savoir que désormais, nous sommes passés dans une Europe des régions ( la Flandre, la Catalogne, l'Ecosse, l'Italie du Nord, etc ) et que c'est une des pistes dans le but de mieux peser sur les décisions. Cela permettra aussi de faire des économies car quid des hôtels de région coûteux mais aussi d'administrations pléthoriques dont plus personne, élus compris, ne comprend rien et qu'il convient de réformer, de moderniser ? En regroupant ces régions, il serait donc possible de faire des économies d'échelle ! Enfin, en dehors même des économies, une efficacité plus importante de l'action de ces régions sur leurs territoires respectifs car plus peuplées et disposant donc de dotations plus importantes de la part de l'Etat. Ne vaut-il pas mieux quelques régions plus richement dotées et fortes que de nombreuses régions plus faiblement dotées et sans moyens d'action ? Reste à savoir qui aura le courage politique d'entreprendre pareille réforme...

     

    

    

    

    

    

    

    

    

    

    

    

    

    

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  • La gauche arriva au pouvoir suite à la dissolution de 1997 grâce à un certain Lionel Jospin, qui devient alors chef de la majorité dite plurielle, rassemblant communistes, socialistes et écologistes. La politique menée est bien plus libérale que la précédente : privatisation de l'énergie, des télécoms, de la poste, du rail, par le biais des traités européens. On se vantait même dans le Monde que Jospin privatisait plus qu'Alain Juppé !  Le cours de la Bourse s'envola et atteint un sommet historique : les 7000 points. 

    Les choses ont-elles changé sous la Présidence Hollande ? Le traité budgétaire tant décrié a été ratifié sans qu'une virgule en soit changée, tout comme le crédit d'impôts via le pacte de compétitivité, l'accord de flexibilité entre patronat et syndicats, sans oublier la réduction des dépenses publiques de 60 milliards, par le biais du non remplacement de deux fonctionnaires sur trois dans certaines administrations. D'autres réformes pourraient suivre, notamment concernant la formation professionnelle et d'autres sujets. Quant aux impôts, ils devraient diminuer à partir de 2016.

    Il pourrait sembler assez cocasse que la gauche mène une fois au pouvoir une politique plus libérale que la droite elle-même. Pourtant, historiquement, les libéraux étaient situés à gauche de l'échiquier politique, tout au long du XIXème siècle. Ils se sont opposés au travail des enfants, ont permis l'établissement du droit de grève, la constitution de syndicats... sans oublier les caisses d'épargne ! Qu'en est-il dans le reste du monde ? C'est Bill Clinton qui fit la réforme du Welfare State. C'est Tony Blair qui poursuivit les réformes initiées par Thatcher. Ce sont les travaillistes néozélandais qui ont modernisé en profondeur leur pays. Ce sont les libéraux canadiens ( politiquement à gauche ) qui modernisèrent leur pays et en firent un modèle. C'est enfin le chancelier Schröder qui fit les réformes permettant de redresser son pays, l'Allemagne. Un peu comme si au fond, l'opinion publique avait plus confiance, accordait plus de légitimité à un gouvernement de gauche pour mener les réformes nécessaires, sans avoir le sentiment que celui-ci créerait des inégalités, des injustices...  


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