• Selon certains, en proposant le droit de vote aux étrangers, la principale motivation de la gauche serait de receuillir les suffrages de ces nouveaux électeurs pour compenser la désaffection de l'électorat populaire en vue de gagner les élections, plus particulièrement les prochaines municipales. L'ennui, c'est qu'une telle décision est totalement en contradiction avec les valeurs de la République.

    Lorsqu'on entend certains dire que les étrangers ont le droit de voter car ils travaillent et paient des impôts depuis des années dans notre pays, c'est en quelque sorte rétablir une forme de suffrage censitaire : je ne vote qu'en considération des revenus et impôts que j'acquitte à la nation, ce qui rompt totalement l'égalité de tous les citoyens mais aussi eu égard à la citoyenneté française.

    Par ailleurs, une telle décision suggère que la gauche s'aligne sur le modèle anglosaxon prônée en Angleterre et aux Etats-Unis, donc le modèle communautariste à l'excès qui a fait preuve de son échec et qui surtout, ne correspond pas du tout à nos traditions, à nos propres valeurs. D'autant que rien n'empêche des étrangers d'obtenir la nationalité française, qui est accordée de manière générale à cent mille d'entre eux chaque année http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/10/18/manuel-valls-veut-faciliter-l-acquisition-de-la-nationalite-francaise_1777161_3224.html 

    Lorsqu'on entend des élus socialistes dire en privé qu'accorder le droit de vote des étrangers va les avantager, on serait tentés de leur répondre que ce n'est pas certain. Le patron de France Soir est russe et pourtant, aimerait voter en faveur de Marine le Pen
    http://www.europe1.fr/France/Le-patron-de-France-Soir-votera-Le-Pen-812129/ ce serait aussi oublier l'attachement viscéral de la plupart de celles et ceux qui viennent s'installer dans un pays, quel qu'il soit, bien plus que certains qui sont pourtant français depuis plusieurs générations. Autrement dit, le fait même d'accorder le droit de vote des étrangers pourrait tout simplement favoriser non pas la gauche, mais la droite républicaine et la droite nationale.


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  • Tout le monde se souvient de cette si célèbre formule prononcée par l'ancien héros de la résistance devenu par la suite Président de la République, selon laquelle tout homme a été, est ou sera gaulliste. Au fond j'en viens à me demander qui est le digne successeur du Général de Gaulle, celui qui lui ressemble le mieux au jour d'aujourd'hui. Nul doute que si l'on raisonnait basiquement, on répondrait Jean-François Copé, dont le parti, l'UMP, a succédé au RPR et à l'UDR créé par le Général.

    Seulement voilà, dans les faits, il faut bien reconnaître que le Général transcandait les clivages politiques, les partis, n'était ni de droite ni de gauche. Il reconnaissait lui-même ne pas aimer les socialistes car ils n'étaient pas socialistes, et ne pas aimer les siens car ils aimaient trop l'argent ! Au fond, aujourd'hui, le Président de la République n'est plus le même que celui des années 1960, qui décidait encore du destin de la nation. La véritable fracture se produisit en 1974, lorsque Valery Giscard d'Estaing remporta l'élection présidentielle, alors qu'il était un européiste et libéral convaincu. En effet, jusqu'à cette date, les nationaux autoritaires tenaient le haut du pavé. Le véritable clivage de l'époque se situait bel et bien entre les nationaux autoritaires, regroupant le camp du Général et les communistes, et les européistes libéraux, représentés par Jean Lecanuet et quelques socialistes. Désormais, ce sont les européistes qui ont gagné. Si l'on fait un comparatif entre les années 1960 où la France était pleinement souveraine et les années 1980 jusqu'à nos jours, on peut mieux se rendre compte de l'échec des politiques menées depuis ces dernières décennies, où l'on a plus jamais eu un budget en excédent !

    Seulement voilà, aussi bien à droite qu'à gauche, nul n'en prend le chemin : tous semblent avoir oublié à quel point la France en tant que nation, existe bel et bien et surtout, tous suivent aveuglément des marchés financiers alors même que de Gaulle disait qu'il ne fallait pas faire la politique à la Corbeille, donc la Bourse. Certes, il aurait convenu de mener les réformes qui s'imposaient au fil des temps, mais sans se renier pour autant et en conservant une souveraineté pleine et entière ! Il est tout de même malheureux que ni la droite ni la gauche ne souhaite revenir aux fondamentaux qui ont fait la force, la grandeur et la prospérité de notre pays.  


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  • Par le biais de l'émission des Grandes Gueules qui passe sur RMC, entre 12 et 13 heures, j'ai pu découvrir un portrait croisé de jeunes qui non seulement, sont au chômage alors qu'ils ont même fait des écoles supérieures de commerce - ça laisse rêveur - mais aussi et surtout les privilèges exhorbitants de la classe politique, étant donné qu'ils ont été amenés à travailler au cours de leur parcours au sein du Sénat.

    Ainsi, on y apprend que des sénateurs gagnent en réalité douze mille euros net par mois, avec une grosse part qui échappe totalement à l'impôt sans même parler des parlementaires, qui gagnent six mille neuf cent euros plus une indemnité de six mille deux cents euros qui ne concerne pas la rémunération des collaborateurs ( et que certains ont utilisé pour payer leurs vacances avec leurs enfants ! ) délivrée sans transparence et sans que ne soit prélevé un impôt dessus. Par ailleurs, les élus peuvent aussi bénéficier dans certaines conditions d'un système de retenue à la source qui leur permet de réduire leurs impôts de moitié http://pipolitiqueland.over-blog.com/article-presidentielle-quand-le-canard-enquete-sur-les-impots-des-candidats-102498455.html   

    En réalité, selon ces jeunes, il y aurait de quoi faire sauter la République actuelle si tout le monde savait le dixième de ce qu'il se passe au Sénat et à l'Assemblée Nationale ! Entre ces élus qui viennent une fois par mois, voire une fois par an, tout en percevant leurs indemnités, entre ceux qui bénéficient d'avantages sur des transports en commun ou taxis, alors qu'ils ne les prennent jamais, sans parler des prêts immobiliers plus avantageux que le commun des mortels http://forum.hardware.funer/hfr/Discussions/Societe/deputes-senateurs-ministres-sujet_40593_1.htm sans oublier ce rappel de la loi de Pareto selon lequel 20 % seulement des députés travailleraient, et 80 % ne feraient rien !

    Je pense qu'il faut mettre un terme à tous ces avantages, privilèges mirobolants, que la France se grandirait à se réformer, mettre un terme à de telles dérives, grâce à une classe politique renouvellée intégralement et responsable.  


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  • Je ne résiste pas à l'envie d'écrire un article sur la question, tant ce sujet envahit nos kiosques en période estivale, comprendre : le sexe, et son corrolaire. On pensait naïvement que notre intimité était préservée par tout ce qui nous entoure, de manière générale : la recherche du profit, la compétition permanente entre les uns et les autres au bureau, où il convient de toujours faire mieux que son voisin.

    Hélas ! Tel est le cas dans le domaine sexuel, comme l'illustre brillamment cet article http://www.carevox.fr/psycho-sexo/article/sexe-la-dictature-du-plaisir qui résume bien l'état d'esprit d'un grand nombre d'entre nous sur la question. Ainsi, le culte du corps est mis en avant : si vous n'êtes pas un beau gosse, avec des beaux muscles, passez votre chemin : les femmes ne voudront pas de vous. Le culture de la performance sexuelle est mis en avant : il faut que l'on jouisse en même temps, de manière intense, il faut très vite se reprendre après éjaculation, en guise d'assurer de nouveaux ébats à sa partenaire... bref à l'image d'un vidéoclub, le sexe devient un moyen de consommation qui doit pouvoir se faire à la demande du client. Les skins party en sont la plus parfaite illustration http://www.eteignezvotreordinateur.com/skins-party-le-reportage-video-denvoye-special-glam-blogs-et-rock-n%E2%80%99roll/

    Bien sûr, si vous manquez de confiance en soi, vous pouvez toujours décider de vous inscrire dans un théâtre, un club de danse ( salsa ou autre ) envie de reprendre confiance en vous, en votre corps, et tenter de mieux séduire celle qui deviendra votre future partenaire... mais ne peut-on néamoins pas s'interroger sur la façon dont nous concevons désormais nos rapports avec le sexe, les ébats sexuels, à travers nos vies respectives ? 


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