• Il existe en France tout un maquis d'aides sociales, qui bien souvent, constituent une forme de saupoudrage, sans véritable lisibilité et qui parfois se contredisent. On peut notamment les retrouver ici : http://www.aides-etat.com/

    L'enjeu n'est pas de remettre en cause ces aides sociales, sans lesquelles, selon de nombreux spécialistes sur la question, plus de la moitié des salariés français se retrouveraient sous le seuil de pauvreté. Ces aides sont indispensables et aussi incitatives pour permettre aux salariés qui disposent de bas revenus de s'en sortir, de joindre les deux bouts, même si elles sont insuffisantes à l'heure actuelle.

    Ne pourrait-on pas fusionner l'ensemble de ces aides en une seule aide unique, qui serait bien plus importante à destination de chaque français qui travaille ? Certains parlent d'allocation universelle. Peu importe au fond, le nom qu'on pourrait lui donner ! Cette mesure aurait de nombreux mérites :

    Elle permettrait d'y voir enfin clair concernant la politique de l'Etat au sujet des aides sociales, mais aussi réduirait de manière considérable la fraude, car l'ensemble des aides seraient regroupées en une seule.

    Elle permettrait aux salariés, notamment les jeunes, qui subissent le temps partiel, sont touchés par la précarité, de vivre mieux.
    Rappelons qu'un quart des français, soit plusieurs millions, sont contraints de vivre avec 750 euros par mois http://www.lepoint.fr/economie/6-millions-de-francais-gagnent-moins-de-750-euros-par-mois-24-02-2011-1302266_28.php alors même que beaucoup nous expliquent qu'avec le salaire minimum, on ne peut pas réussir à joindre les deux bouts !

    Elle permettrait aussi aux retraités de disposer d'une retraite digne et convenable. En effet, le minimum vieillesse aujourd'hui est inférieur à 9000 euros par mois pour une personne seule. http://vosdroits.service-public.fr/F2544.xhtml#N10169 Or si l'on met en place le système que j'ai évoqué précédemment, le montant des aides que percevront nos aînés sera logiquement plus important que ce qu'il est à ce jour. D'autant que que cette aide se cumulera à la rémunération de ceux qui auront travaillé, afin de leur permettre de se constituer un capital pour leurs vieux jours.

    S'il est difficile pour moi de dire avec précision à partir de quel niveau de rémunération cette aide ne serait plus accordée, il paraît raisonnable de fixer un plafond afin que cette mesure cible avant tous les français qui en ont le plus besoin et qui souhaitent aussi épargner une partie pour leurs vieux jours.

    Bref, cette mesure permettrait à de nombreux français de pouvoir joindre les deux bouts plus aisément, d'améliorer la qualité de leur consommation, de pouvoir inscrire leurs enfants dans des bonnes écoles, de pouvoir disposer aussi de soins de meilleures qualité, mais aussi, quand le moment viendra, de se voir garantir une retraite bien plus convenable qu'à l'heure actuelle.  


    2 commentaires
  • Osons le mot : depuis ces vingt dernières années, l'on voit les mêmes personnalités politiques aux affaires. Prenons le cas de Bernard Koucher, par exemple, qui fut secrétaire d'Etat sous le gouvernement de Michel Rocard ( ! ) en 1988. Koucher qui avait écrit, lorsqu'il fit campagne en faveur de Mitterrand, dans un texte cosigné par son ami Bernard Henri Levy, dans Le Monde : « Et si la gauche française entrait enfin, avec quelques décennies de retard dans le XXe siècle? Et si, sans perdre pour autant son âme […] elle s'apprêtait à rompre pour de bon avec ce corpus philosophique et culturel poussiéreux, qui la tenait prisonnière du siècle précédent et qu'on appelait le socialisme ? C'est ce pari, qui aujourd'hui, nous anime " http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Kouchner

    On pourrait citer François Bayrou, qui sera sans doute candidat à la présidentielle en 2012 et qui était déjà ministre de l'Education sous le gouvernement Balladur ( http://www.france-politique.fr/gouvernement-balladur.htm ) où on retrouve déjà Alain Juppé comme ministre des affaires étrangères, François Fillon comme ministre de l'enseignement et de la recherche, Gérard Longuet comme ministre de l'Industrie, Michèle Alliot Marie comme ministre de la jeunesse et des sports...

    Quant aux socialistes, on parle encore aujourd'hui de Jack Lang, Roland Dumas, qui ont été ministres sous les gouvernements Mitterrand, sans parler de Laurent Fabius, qui fut Premier ministre avant le premier gouvernement de cohabitation ( ! ) mais on saurait être gré à Lionel Jospin, qui fut lui-même ministre de l'Education nationale suite à la réélection de Mitterrand d'avoir mis en avant des personnalités nouvelles, notamment des femmes, à des portefeuilles ministériels importants ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernement_Lionel_Jospin ). Reste que le gouvernement Jospin remonte aux années 1997-2002, que nous sommes en 2011 et que nous retrouvons ainsi, plus de dix ans plus tard, les mêmes têtes comme Martine Aubry, qui fut ministre de l'Emploi, Dominique Strauss Kahn comme ministre des Finances... et le dernier gouvernement Sarkozy ne donne pas du tout le sentiment d'un renouvellement, puisque l'on retrouve Alain Juppé, Gérard Longuet, Xavier Bertrand, François Baroin... qui ont déjà été ministres sous Chirac et même sous Balladur pour certains !

    Il serait pourtant souhaitable que dans notre pays, à l'image d'autres comme les Etats-Unis qui ont permis l'élection d'un métis à leur tête, inconnu jusqu'alors, on puisse voir des personnalités nouvelles, avec des idées neuves, s'imposer et se faire élire à la tête de l'Etat. L'absence de renouvellement de nos élites, la ploutocratie qui semble règner au sein de nos grandes écoles, qui excluent, contrairement par le passé, les élèves modestes, à une époque où la règle des trois tiers était respectée ( http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid50181/grandes-ecoles-objectif-de-30-de-boursiers.html ) favorise, ni plus ni moins, le malaise démocratique, poussant le plus grand nombre, qui s'estime nullement représentés, vers le vote protestataire, de droite comme de gauche. Il devient donc urgent de renouveller intégralement notre personnel politique, mais aussi nos élites de manière générale, auquel cas il existera une véritable fracture démocratique opposants les élites d'un côté, le peuple de l'autre.  


    votre commentaire
  • On le dévine aisément : dans une société de plein emploi, le rapport de forces est au profit du salarié, qui peut toujours quitter son entreprise s'il n'est pas satisfait pour aller chez le concurrent d'en face. C'est ce qui oblige donc les employeurs à les augmenter, et c'est ce qu'il s'est passé sous Tony Blair en Angleterre, comme actuellement en Allemagne ( http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110226trib000604363/salaires-les-allemands-plus-gates-que-les-francais.html ).

    Dans une société de chômage de masse au contraire, le rapport de force est au profit des employeurs. On explique donc aux salariés qu'il leur faut se serrer la ceinture, qu'au vu du nombre de chômeurs, il y en aura toujours un qui sera ravi de prendre la place de tel ou tel. Les salariés n'ont donc aucun choix possible.

    Une autre raison, économique cette fois, peut justifier pareille politique : le niveau élevé des charges sociales pénalise durement l'activité économique et les rigidités à l'embauche, ce qui explique aussi pourquoi beaucoup d'employeurs n'embauchent pas. Dans le cas des TPE et des PME, qui n'ont bien souvent pas assez de trésorerie, cela peut se justifier, mais dans le cas des grands groupes, notamment la grande distribution, il est question de ne pas remplacer au maximum les départs en retraite et de rentabiliser au mieux les espaces de vente, de travail. C'est ce qui permet justement de faire toujours plus de profits, même si les clients, qui ont besoin de conseils, s'en trouvent alors pénalisés.

    On constate à travers ces chiffres la différence du taux de chômage en France avec ses homologues européens ( http://www.touteleurope.eu/fr/actions/social/emploi-protection-sociale/presentation/comparatif-le-taux-de-chomage-dans-l-ue.html ) et notamment un lien de causalité avec les cotisations sociales qui dans le cas français, ne cessent d'augmenter ( http://www.senat.fr/rap/r98-483/r98-48341.html )

    Pourrait-on blâmer les entreprises ? Au fond, si une minorité en profite allègrement, c'est le modèle économique et social actel qu'il faut repenser car il favorise toutes les dérives possibles et imaginables. Les patrons allemands, anglais, suédois ou canadiens ne sont pas d'une certaine façon, plus sympas que leurs homologues français au niveau de l'embauche ou des rémunérations. Le contexte économique de ces pays est différent et leur permet d'avoir plus de marges de manoeuvre. Il devient donc impératif d'agir avant que n'éclate des révoltes en France, ce qui ne serait dans l'intérêt de personne, surtout pas des salariés eux-mêmes. 


    2 commentaires
  • C'est ainsi qu'on apprend que le Bassin Parisien pour des raisons géologiques contiendrait du pétrole en plus ou moins grandes quantité http://www.lunion.presse.fr/article/autres-actus/petrole-le-sous-sol-francais-en-regorge   dans le cas de la région parisienne, le coeur du Bassin proprement dit, il y aurait de quoi assurer la consommation nationale des français durant une trentaine d'années ! Un pactole représentant 166 milliards d'euros ! Sans oublier les régions limotrophes, comme la Lorraine qui selon une société australienne, pourrait contenir " 164 milliards de barils de brut ainsi que 18.000 milliards de mètres cubes de gaz ! " 

    Si les prévisions de cette société australienne sont avérées, il y aurait une justice dans le cas lorrain : malgré la désindustrialisation dont a été victime cette région, cette manne pétrolière et gazière pourrait lui permettre de créer de très nombreux emplois et de connaître une relance sans précédent de son économie !

    Et c'est là que le bas blesse : le gouvernement, par idéologie et non par pragmatisme, sous la pression d'écolos dont un grand nombre défend la décroissance ( dont j'ai dit le mal que j'en pensais dans un autre article ) refuse ne serais-ce de faire des études et des recherches en vue de vérifier ce qu'il en est sur le terrain, par le biais de l'exploration. Pourtant, les américains et désormais les européens, y compris les allemands, se sont lancés dans l'exploitation du gaz de schiste.

    Va-t-on continuer de regarder passer les trains par principe plutôt que de chercher une alternative crédible et sérieuse à la fracturation hydraulique ? Est-ce un luxe que nous pouvons nous permettre alors que tant d'ouvriers en Lorraine seraient certainement heureux de retrouver du travail, sans même parler de ces millions de chômeurs qui grossissent chaque mois les rangs de Pole Emploi ? Peut-on se passer au minimum de 500 000 emplois aussi facilement, qui ont le mérite de ne pas être délocalisables ? Croit-on que des éoliennes défendues par ces mêmes écolos, qui sont fabriquées dans des pays comme la Chine créeront des emplois dans notre pays ? Voilà les questions qu'il convient sérieusement de se poser !


    votre commentaire
  • Les Rois ont légué à la France ce qui fait notre patrimoine national: les cathédrâles, les châteaux de la Loire, le Louvre, Versailles..., sans oublier bien sûr la Sorbonne et diverses facultés. La famille Napoléon, authentiquement républicaine, a fait le reste : création des lycéens, du Sénat, du Conseil d'Etat, du baccalauréat, du Code civil et divers codes, mais aussi notre actuelle structure administrative.

    Napoléon III, premier Président de la République française, fut un grand bâtisseur : nous lui devons la rénovation et l'embellissement de la capitale parisienne, telle qu'on la connaît aujourd'hui avec ses grands boulevards, sous l'égide du préfet Haussmann, mais aussi ses grands magasins, comme le Bazar de l'Hôtel de ville, qui ouvrit sous le Second Empire. Le développement des chemins de fer, de l'éducation ( Napoléon III puisa dans sa propre cassette personnelle à cette fin ) mais aussi des services publics dans leur ensemble, sans oublier la Bourse... Napoléon financa aussi les travaux du chercheur Rochas dont les travaux permirent bien plus tard, d'assurer la création du moteur à explosion, autrement dit l'automobile http://www.napoleontrois.fr/dotclear/index.php?post/2006/06/01/153-l-empereur-de-la-vie-quotidienne Le Duc de Morny, membre de sa famille, créa Deauville, Napoléon III qui épousa Eugénie de Montijo, permit l'essor de Biarritz, sans oublier la ville de Vichy.

    Mais contrairement à une idée reçue, si la France connut une période de prospérité sans précédent et s'ancra pleinement dans la Révolution industrielle, Napoléon III ne fut pas seulement le représentant d'une classe bourgeoise alors en pleine expansion. Il agit aussi en faveur du petit peuple, des ouvriers, réprimé durement sous la IIème République : il autorisa le droit de grève et la constitution de syndicats http://clesdusocial.com/france/fr17-histoire/fr-hist-1884loisyndicat.htm et créa aussi les premiers logements sociaux, au profit des ouvriers. Il interdit aussi le travail le dimanche et les jours fériés. Il permit aussi aux sociétés de secours mutuels de se constituer librement et mis en place des consultations médicales gratuites dans les grandes villes à partir de 1853.


    Si on a beaucoup reproché à Napoléon III d'avoir mené un coup d'Etat en raison de l'opposition de l'Assemblée de l'époque qui voulait l'empêcher de rester au pouvoir au terme de son mandat, il faut bien reconnaître que cette même Assemblée était très hostile à la République, bien plus que Napoléon, et d'aucuns murmurent même qu'elle aurait permis l'accession au trône d'Henri V, si Napoléon III n'avait pas réalisé son coup d'Etat... Henri V connu sous le nom du Comte de Chambord, qui refusait le drapeau tricolore http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_d'Artois#La_r.C3.A9volution_de_1848_.3B_la_Seconde_R.C3.A9publique_.3B_le_Second_Empire
    En ce sens, sans doute Napoléon III permit la consolidation de la République telle que nous la connaissons à ce jour, sous son règne, évitant le retour à l'Ancien Régime tant décrié.

    Si bien sûr, tout ne fut pas parfait, on se doit de reconnaître que cette période de l'histoire de la France était marquée par la prospérité, mais aussi le progrès technique, social et humain.. Le Général de Gaulle demeure le plus proche de cette philosophie politique à une date récente, et nous savons ce que nous lui devons, aujourd'hui, à lui aussi. Je regrette qu'à l'heure actuelle, ce courant de pensée est quasiment disparu de la scène politique, à l'exception de quelques personnalités qui essaient de le faire revivre à leur manière.  


    votre commentaire