• Il paraît que la décroissance est une idée qui ferait son chemin, notamment dans les relais d'opinion http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9croissance_(%C3%A9conomie). Il s'agirait de limiter la croissance économique de manière drastique en vue de protéger l'environnement de notre planète.

    Pouir ne rien vous cacher, si je peux comprendre que l'on souhaite sortir du nucléaire, si je suis profondément attaché à la protection de l'environnement, il n'en demeure pas moins que je suis catégoriquement hostile à toute idée de décroissance.

    Il n'y a pas besoin de chercher très loin pour en voir les conséquences sociales : l'Espagne, par exemple, est un pays qui a été frappé très durement par la crise. Du coup, l'économie a subi une décélération, bref une forme de décroissance, justement. Quelles en sont encore aujourd'hui les conséquences ? Une chute vertigineuse de la consommation, de la production, une explosion du chômage, de la misère, des déficits, une hausse de l'inflation handicapant le pouvoir d'achat des ménages, etc... Bien sûr, certains diront vis à vis de tels arguments : nous allons redistribuer... mais redistribuer quoi une fois que la plupart des entreprises auront mis la clé sur la porte ?

    La décroissance, quoi qu'on puisse vous raconter, ce n'est pas seulement s'orienter vers une consommation responsable et citoyenne ( ça c'est tout autre chose ) c'est en réalité faire le choix d'une politique qui conduirait à une baisse des revenus des ménages, mais aussi des salaires, des français qui travaillent, sur la durée. Si bien sûr, cela ne dérangera pas ceux qui disposent de salaires plus que confortables, il n'en ira pas de même pour la majorité des français. Songez que des millions de français gagnent 750 euros par mois http://www.marianne2.fr/Incroyable-mais-vrai%C2%A0-25-des-salaries-gagnent-moins-de-750-_a202405.html ! Beaucoup sont payés au Smic et jouent leur vie à 50 euros par mois ! Imaginez-vous leur dire : vous allez gagner de moins en moins, d'une année à l'autre ? N'ayons pas peur des mots : ce serait même un crime contre l'humanité, car cette théorie est hostile à tout développement économique, social, médical, etc... il suffit de penser à d'autres peuples du monde pour s'en convaincre !

    Le vrai progrès social en vérité, c'est de mener une politique favorable à la croissance, permettant à tous de partir de zéro et de réussir, en rétablissant la méritocratie. Le vrai progrès social, c'est d'augmenter les salaires, notamment des plus modestes de nos compatriotes, et certainement pas leur expliquer qu'on va les leur réduire. Le vrai progrès social, c'est d'agir pour avoir l'économie la plus prospère,la plus compétitive possible, pour financer précisément, un haut niveau de protection sociale, qui profitera à tous les citoyens, surtout les plus démunis d'entre eux. Ce n'est certainement pas de défendre une théorie qui conduira au déclin, au chômage de masse, à l'appauvrissement généralisé, la tiermondisation de notre économie, et la fin de notre système sociale, faute de crédits suffisants, dues à la banqueroute de nos entreprises. 


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  • Aux Etats-Unis, il existe deux principales formations politiques : le Parti Républicain d'un côté, qui a donné des hommes comme Lincoln, Reagan ou encore Bush, mais aussi le Parti Démocrate qui de son côté, a donné comme Présidents JFK, Bill Clinton ou encore plus récemment, Obama.

    Il n'y a pas, dans la culture américaine, un fossé idéologique énorme entre démocrates et républicains. Les démocrates, philosophiquement, défendent cette antienne : " si nous voulons une protection sociale forte pour le peuple américain, il nous faut avoir une économie forte... et pour avoir une économie forte, il faut aider nos entreprises "

    C'est ainsi que JFK, Président démocrate, mena de profondes baisses d'impôts en 1963. C'est aussi lui qui fut l'auteur de la célèbre phrase "ne vous demandez pas ce que l'Etat peut faire pour vous mais ce que vous pouvez faire pour l'Etat ".

    Bill Clinton transforma, au cours de son mandat, le système de Welfare Stat en Workfare State afin de remettre le pays au travail, ce qui se traduisit dans les faits par une réduction de la pauvreté noire. Depuis, aucun candidat à une élection présidentielle, de droite comme de gauche, n'a souhaité revenir dessus.

    En 2004, si John Kerry critiqua les baisses d'impôts votées par Bush en son temps en faveur des hauts revenus, il plaida pour un réaménagement de l'impôt sur les sociétés et une baisse des impôts en faveur des classes moyennes.

    Quant à Obama, chef de file de l'aile gauche du Parti Démocrate, il a su se montrer pragmatique en proposant, dans le plan de relance américain, une baisse d'impôts de 300 milliards de dollars, afin de relancer l'économie . On imagine mal Benoit Hamon, chef de file de l'aile gauche du PS, voter pour une telle mesure !

    Où se trouve donc, en France, cette gauche moderne, responsable, pragmatique, capable de faire face aux réalités du monde ? Où est cette gauche qui défend des propositions concrètes, sans aveuglement, sans sectarisme, pour résoudre les vrais problèmes des français ? Où est cette gauche qui concilie esprit d'entreprise et efficacité des services publics, protection sociale, qui permet à notre pays de devenir plus compétitif, sur la scène mondiale ? Malheureusement, je continue encore aujourd'hui, de chercher. C'est regrettable, car la France a besoin d'hommes d'Etat pragmatiques, et non d'idéologues.


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  • Je suis toujours surpris que l'on parle sans cesse de l'extrême droite dans les gazettes mais quasiment jamais de l'extrême gauche, du moins avec le même prisme. Pour certains, être d'extrême gauche c'est bien, c'est cool, c'est branché, c'est défendre la veuve et l'orphelin, combattre l'injustice sociale, s'opposer au racisme, vouloir la paix dans le monde, une certain idéalisme...

    L'ennui, c'est que les extrêmes se rejoignent et commettent les pires exactions. Le Parti communiste français a été en partie financé par Moscou, ce qui est de notoriété publique. Alain Krivine, chef de la LCR, et Arlette Laguiller, candidate de Lutte Ouvrière, étaient députés européens dans les années 1990. Lorsque Lech Walesa s'est rendu au Parlement européen en 1991 pour dire la joie qui le traverse de la libération de son peuple de l'oppression communiste, il a été applaudi par tout le monde... tout le monde sauf Laguiller et Krivine, qui sont restés seuls silencieux et assis sur leur siège http://www.blogg.typhon.net/blog-48353-billet-gauchisme_et_liberte_d_expression_-949311.html Rappelons que les régimes communistes ont fait 100 millions de morts de part le monde... Remarquez, Valery Giscard d'Estaing, en tant que Président de la République française, avait bien dit de Mao lors de sa mort : " un phare de la pensée s'est éteint " !

    On voit ainsi dans les médias des types comme Alain Badiou, que vous ne connaissez peut-être pas mais qui défend toujours aujourd'hui avec véhémence Pol Pot, responsable de millions de morts dans son pays. Vous en voyez aussi d'autres comme Danielle Mitterrand, tout de même femme d'un ancien Président de la République, qui a défendu le régime cubain http://www.linternaute.com/savoir/magazine/dossier/premieres-dames-de-france/4-danielle-mitterrand.shtml sans doute parce qu'à leur yeux, ce régime n'était pas si inhumain... tant qu'il était d'inspiration communiste !

    Vous constaterez que personne ou presque ne rappelle les crimes commis par des régimes communistes, aussi bien dans les médias qu'au cinéma où si l'on nous abreuve à juste titre de films, documentaires pour nous montrer les horreurs commises par les nazis, mais quasiment aucun au sujet de Staline, de Mao, de Pol Pot, de Kim Il Sung, de Fidel Castro, ou même de Che Guevara, une " icône " qui fumait des cigares et pourtant triste créateur des goulags à Cuba. http://www.fonjallaz.net/Communisme/Cuba%20socialiste/Che-fanfaron-assassin.html Ainsi, si les idées et valeurs de l'extrême gauche apparaissent bien plus sympathiques que celles de l'extrême droite une fois au pouvoir, il n'y a aucune différence... le régime nazi comme soviétique furent des abominations...


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  • Certes, c'est sans doute mon côte anar qui se réveille... néanmoins, est-on sûr que les radars sont utilisés à bon escient ? Sous couvert de réduire le nombre de morts sur les routes, on a rien trouvé de mieux que de mettre des radars sur les autoroutes mais aussi au niveau de certains feux rouges qui entraînent même parfois l'effet inverse à celui escompté, à savoir des accidents.


    Bien sûr, on nous dit et on nous répète qu'il y a aujourd'hui moins de morts sur les routes qu'hier, sans se demander si cela ne serait pas plutôt dû aux améliorations des infrastructures ( routes, autoroutes ) mais aussi des véhicules, bien plus sûrs et protégeant mieux les conducteurs que naguère !

    Par ailleurs, rappelons que ce ne sont pas les autoroutes, très bien équipées, qui sont les plus dangereuses et accidentogènes... mais les routes, qui le sont six fois plus. Combien de jeunes qui s'encastrent ainsi contre un arbre ? Et pourtant, on trouve très peu de radars sur les routes, mais bien plus sur des lignes droites via les autoroutes !


    La vitesse n'est la seule responsable du nombre de morts sur les routes... en réalité, ce sont la fatigue, l'alcool, de la drogue, qui sont les principales responsables... non pas que la vitesse n'y jouerait pas un rôle, mais à mes yeux il serait marginal.

    En réalité, derrière les radars, on retrouve des lobbys et même des courants politiques anti-voitures, qui ont juré de faire la peau des automobilistes, qui n'ont aucune objectivité et mènent un combat militant. On peut se demander pourquoi l'Etat, le gouvernement, se font les complices de tels lobbys. On ne doit jamais oublier que ce sont les plus pauvres, les milieux populaires, qui n'ont bien souvent pas d'autre choix que de prendre la voiture pour se déplacer et aller travailler. Les années 1960 où l'on était fier d'avoir la plus belle voiture, symbole alors de liberté et d'indépendance, sont bel et bien révolues !


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  • Au nom du principe de précaution, on s'interdit toute recherche d'importance qui pourrait pourtant assurer le progrès technique, économique et humain du plus grand nombre. On en viendrait même à se demander si Louis Pasteur et Marie Curie aurait pu faire leurs recherches au nom de ce principe !

    Le sujet du gaz de schiste est intéressant à plus d'un titre : des groupes de pression ont obtenu du gouvernement que celui-ci s'interdise toute exploitation qui pourrait pourtant la création de 500 000 emplois http://www.lepoint.fr/chroniques/monsieur-hollande-n-ayez-pas-peur-des-gaz-de-schiste-05-07-2012-1482421_2.php , alors même que notre pays ne compte plus ses chômeurs ! Doit-on se passer de cette manne ? Sans compter que le sujet ne se limite pas qu'au gaz de schiste : on a découvert récemment que l'huile de schiste peut elle aussi être exploitable et utilisable ! Sans oublier d'autres minéraux qui eux aussi, pourraient être exploités.

    S'il est évident qu'il est important que des règles existent pour éviter de forer n'importe comment n'importe où, la question même de faire des recherches en vue d'une éventuelle exploitation demeure tabou. Au fond, on préfère encore acheter du gaz de schiste exploité dans d'autres pays plutôt que de produire le notre et donc de couvrir nos propres besoins qui selon certains spécialistes, pourraient l'être pendant un siècle ! Certains, au sein même de la majorité à l'image d'Arnaud Montebourg, y sont favorables, confirmant une tradition socialiste selon laquelle on défend avant toute chose le progrès technique et l'innovation. Qui aura le dernier mot ? Montebourg ou ses adversaires ? Réponse dans les mois et années à venir !  


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