• On a visiblement touché le fond. Ainsi, comme cela a été rapporté par la site du Post, de nombreux élus font l'école buissonnière http://www.lepost.fr/article/2011/08/02/2561400_assemblee-nationale-quels-sont-les-deputes-qui-font-l-ecole-buissonniere.html ne se rendant qu'une fois parmois à l'Assemblée voire même dans certains cas une fois par an et touchent des indemnités mirobolantes http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/fiches_synthese/fiche_17.asp sans même parler de ceux qui cumulent des fonctions et qui ne sont hélas pas rares ! A ce sujet d'ailleurs, alors même que l'actuel Président de la République souhaite faire interdire par la loi le cumul des mandats, des membres de sa propre majorité à l'image de Françis Rebsamen rejettent cet engagement http://www.20minutes.fr/politique/991781-non-cumul-mandats-francois-rebsamen-rejette-engagement-hollande  !

    Comment ne pas être écoeuré par de telles pratiques ? Le pire, c'est que ces mêmes élus qui refusent aussi la transparence quant à leurs notes de frais, ne voient même pas où est le problème. Etonnez-vous après des scores élevés réalisés par des partis jusqu'auboutistes mais aussi de l'abstention sans cesse grandissante !


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  • Je suis tombé par hasard sur un article des Echos concernant l'Angleterre... ( http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201260100723-londres-pret-a-moins-taxer-les-revenus-et-davantage-la-propriete.htm ). Qu'est-ce qu'il conviendrait de retenir dans cet article ? Une réelle convergence de vues concernant la fiscalité entre David Cameron, leader des Tories, la droite conservatrice, et Nick Clegg, leader des libéraux démocrates, qui est plutôt de gauche politiquement. En somme, ils disent que la fiscalité de leur pays est bien trop élevée ( l'impôt sur le revenu ne dépasse pas 50 % et il n'y a pas d'ISF ) et qu'il convient de la réduire, pour attirer toujours plus de capitaux, peut-on penser. Mais surtout, je retiens cette phrase de Nick Clegg : " un système fiscal libéral économiquement récompense le travail et l'esprit d'entreprise et taxe la pollution et la richesse non gagnée ".  Ce qui me rappelle furieusement la déclaration de Tony Blair à l'Assemblée Nationale, lorsque Lionel Jospin était Premier ministre, qui disait qu'en économie, il y avait ce qui marchait et ce qui ne marchait pas.( http://www.assemblee-nationale.fr/international/reception-angleterre.asp ). Beaucoup de socialistes à l'époque ne s'en étaient pas remis, alors que c'est pourtant le bon sens élémentaire, partagé par la plupart de nos partenaires européens. Ed Miliband , leader du Labour, de la gauche donc, est favorable à une taxe permanente de 50 % pour les plus riches mais refuse d'aller au delà http://fr.wikipedia.org/wiki/Ed_Miliband#Opinions 


    Non seulement Londres fait tout pour attirer les riches chez elle ( http://www.patrimoinorama.com/index.php?option=com_content&task=view&id=1216&Itemid=30 ) milliardaires comme millionnaires, qui consomment sur place, investissent et créent des entreprises, donc de nombreux emplois mais elle attire aussi les jeunes talents ( http://www.paperblog.fr/112008/300-000-francais-a-londres/ ). Ainsi, Londres est devenu la cinquième ville française et compte 400 000 français, qui ne travaillent pas seulement dans la finance ! Et beaucoup le reconnaissent : ils ne reviendront jamais.

    A qui la faute ? A l'Etat français de manière générale, sa bureaucratie tatillone, sa fiscalité, son descenseur social, mais aussi une mentalité au plus haut niveau hostile à la réussite, au succès et à l'entreprise. Reconnaissez que lorsque vous envoyez, distribuez par divers moyens des centaines de CV et lettres de motivation à des entreprises en France sans avoir de résultats, et que vous envoyez trois CV et lettres de motivation à trois entreprises anglosaxonnes, qui vous répondent toutes favorablement, il y a quand même des questions à se poser, non ?

    En somme, on ne peut faire l'économie de réformes structurelles, qui permettront sur la durée, d'augmenter l'emploi des jeunes, mais aussi des seniors, ainsi que les salaires et le pouvoir d'achat, bien plus que toute rustine ou toute usine à gaz proposées à l'heure actuelle par notre classe politique. Seulement, qui les mènera, ces réformes ? Je crains qu'elles n'aient jamais lieu et que les jeunes français soient toujours plus nombreux à traverser la Manche. 


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  • Jacques Maillot qui participe à l'émission bien connue des Grandes Gueules sur RMC dit toujours qu'il faut mener des expérimentations sur tel ou tel sujet. Je pense qu'il faut faire de même dans des régions définies au préalables et qui seraient des régions pilotes.

    Ces régions seraient principalement situées au Nord et à l'Est de la France. Il s'agirait dans un premier temps du Nord Pas de Calais, de la Picardie, de la Champagne Ardenne, de l'Alsace, de la Lorraine et de la Franche Comté. Plusieurs raisons à cela : d'abord parce que ce sont majoritairement des régions qui ont des difficultés économiques et qui connaissent un réel dépeuplement au profit de Paris ou d'autres régions. Ensuite, en raison de leur situation stratégiques : elles sont situées non loin de la Suisse, de la Belgique ou encore de l'Allemagne. A titre d'exemple, il n'y a pas si longtemps, une entreprise s'est installée en Suisse, à quelques kilomètres seulement de la frontière avec la Franche Comté. Sans doute se serait-elle établie en Franche Comté si la fiscalité avait été toute différente !

    Et c'est là où je veux en venir : il faut mettre fin à ce fléau qu'est le chômage avec son cortège de détresse, de malheur et attirer les capitaux. Sans incitations, ils ne s'installeront pas dans telle ou telle région ou même encore en France. Il est fort à parier que des investisseurs anglais, allemands, suisses ou même français décideront d'implanter des filiales, des usines dans ces régions, créant de très nombreux emplois, s'il en va de leur intérêt !

    Je propose donc concernant les six régions évoquées précédemment que les impôts sur les sociétés et sur les bénéfices des sociétés soient divisés par deux si ces investissements sont réalisés localement et si une majorité des salariés des usines, filiales ou entreprises qui y seront implantées soient français. Bien sûr, il conviendrait sûrement de réformer la Constitution pour mettre en oeuvre pareille politique. Il est évident que si de telles dispositions étaient couronnées de succès et si elles permettaient à ces régions de connaître le plein emploi et une croissance sans précédent, tirant la France entière, elles seront élargies à d'autres régions, à l'image de l'Alsace-Lorraine, la Bourgogne, la Normandie ou encore le Centre de la France, avant d'être généralisée à la France entière.

    Il conviendrait ensuite d'expérimenter de nouvelles mesures visant à établir une réelle Flat Tax sur les entreprises, une réforme de l'impôt sur les plu-values, la suppression de la nouvelle taxe pro, une division par deux des charges sociales ainsi que d'autres mesures qui ne me viennent pas à l'esprit mais qui pourraient y être menées. L'enjeu étant de favoriser la création de nombreuses entrepries et d'emplois dans ces régions, d'atteindre le plein emploi, l'enrichissement du plus grand nombre par le biais d'expérimentations en vue de les généraliser à la France entière.


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  • Il y a un sujet parmi d’autres qui me tient à cœur : l’idée que l’âge légal de la retraite soit réellement équitable pour la plupart d’entre nous. Certes, on comprend bien que les français qui ont exercé des métiers particulièrement difficiles, que ce soit dans le bâtiment ou tout autre corps de métier, puissent être avantagés par rapport à d’autres qui sont employés de bureau ou cadres et qui auront une retraite plus longue que les premiers.

    Malgré tout, on peut se demander pourquoi en France il y a des français qui peuvent prendre leur retraite à 57 ans ou même à 52 ans au sein de la fonction publique par le biais des régimes spéciaux alors qu’on demande toujours plus d’efforts aux salariés du secteur privé http://www.lefigaro.fr/retraite/2012/09/13/05004-20120913ARTFIG00519-une-reforme-des-regimes-speciaux-de-retraite-a-minima.php  Si des raisons historiques pouvaient expliquer cette situation, elles ne le sont plus aujourd’hui étant donné que les conditions de travail liées à aux postes concernées se sont grandement améliorées. On pourrait aussi parler des élus qui bénéficient d'un régime spécial plus que confortable http://tempsreel.nouvelobs.com/le-dossier-de-l-obs/20120606.OBS7816/grands-patrons-ministres-elus-ces-privileges-qu-il-faut-abolir.html malgré une rémunération très élevée et le remboursement de leurs frais de taxis, de repas gastronomiques ou encore de nuits quatre étoiles, sans oublier le remboursement de leurs billets SNCF, en première classe, s'il vous plaît ! Il ne me paraît pas juste ni équitable que tout le monde de ce point de vue ne soit pas logé à la même enseigne, tant sur le plan de la retraite que sur le reste. Il conviendrait donc de remettre en cause de tels privilèges et rentes de situation.  

    Sans doute conviendrait-il d’évoluer vers un système de retraite qui associe régime par répartition avec un système complémentaire reposant sur l'épargne privée, qui serait en quelque sorte une manière d’individualiser les parcours professionnels et d’inciter la plupart d’entre nous à travailler plus longtemps pour percevoir plus. Il n’en demeure pas moins que certaines exceptions qui ont eu cours au siècle dernier s’avèrent totalement dépassées aujourd’hui.


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  • Plusieurs mesures de bon sens sont nécessaires pour parvenir à un tel objectif :

    En alignant les retraites des fonctionnaires sur celles des salariés du secteur privé : on économisera ainsi 20 milliards d'euros chaque année. Certes, des aménagements devront être faits sachant que les primes ne sont pas calculées dans la retraite des fonctionnaires mais cela reste une question de justice, tout le monde doit, crise oblige, faire des efforts et être logé à la même enseigne.

    En alignant le coût des hôpitaux sur celui des cliniques : on économise ainsi 9 milliards. Il faut savoir qu'il existe plusieurs administrations au sein même de chaque hôpital, qui consomme une grande part de leur budget, contrairement aux cliniques où il n'en existe qu'une, et où l'argent va où il faut. C'est ici une question d'efficacité mais aussi d'amélioration des soins pour les patients.

    En supprimant les niches fiscales profitant aux plus riches et aux multinationales : on économise ainsi plusieurs milliards d'euros par an. Il est question ici de la niche Copé ou autres dispostifs d'optimisation fiscale permettant aux plus fortunés et aux très grands groupes d'échapper à l'impôt de manière partielle ou totale.

    En réduisant drastiquement le train de vie de l'Etat : en effet, on ne peut pas d'un côté dire aux français qu'ils devront faire des efforts si l'Etat lui-même ne s'y engage pas. Il faut réduire le nombre d'élus de moitié, plafonner leurs salaires à 2500 euros par mois et agir de même pour les membres du gouvernement, le Premier ministre et le Président. Il faut aussi supprimer les logements, véhicules de fonction, mais aussi certaines entités administratives comme les intercommunalités : on économise quatre milliards d'euros rien qu'avec leur suppression, sans oublier les départements. Bien sûr, il faut récompenser par la loi les maires économes, respectueux des deniers publics et au service de l'Etat, et pénaliser par des amendes ou une peine d'inégibilité les élus qui agiraient en dehors de tout sens commun.

    Il y a certainement bien d'autres mesures à mener mais je crois que déjà, on pourrait faire de très importantes économies sans condamner le pouvoir d'achat des français. La majorité des économies dégagées devront aller au service de la dette, l'autre moitié dans une réduction des charges sociales et d'impôts intelligents ciblant les PME, TPE qui s'engageraient à investir en France, dont la majorité de leurs salariés sont français, en vue de leur permettre de croître plus rapidement et donc créer des centaines de milliers d'emplois, ce dont notre pays a tant besoin. Des expérimentations seraient réalisées via des régions pilotes situés dans le Nord et l'Est de la France, comme cela fut évoqué précédemment, avant d'être généralisé par la suite. Plus de croissance, plus de protection sociale et du coup, moins de dette ! 


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