• Alors que l'actuel gouvernement fait les fonds de tiroirs pour trouver de quoi financer son budget, on serait en droit de lui proposer une réforme qui ne lui coûtera rien dans sa mise en oeuvre mais qui au contraire, pourrait lui permettre de faire d'importantes économies. Il s'agit de fusionner les régions françaises selon des zones géographiques bien distinctes. L'intérêt serait d'en faire des géants qui pourraient rivaliser sur la scène européenne dans ce qu'on nomme communément l'Europe des régions avec la Flandre, la Catalogne sans même parler des Länder allemands, disposant d'importantes prérogatives.

    Ainsi, on pourrait imaginer une région Grand Sud Ouest qui regrouperait cinq régions bien délimitées : le Poitou-Charentes, le Limousin, l'Aquitaine, les Midi-Pyrenées ainsi que le Languedoc Roussillon http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Sud-Ouest_fran%C3%A7ais http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Sud-Ouest_fran%C3%A7ais http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Sud-Ouest_fran%C3%A7ais     http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Sud-Ouest_fran%C3%A7ais avec pour capitale régionale Toulouse. Dans le même ordre d'idées, on aurait un Grand Sud Est, un Grand Nord Est, un Grand Nord Ouest et enfin la région parisienne.

    Bien sûr, une telle réforme irait à l'encontre des corporatismes de certains élus locaux et on voit mal l'actuel gouvernement agir en ce sens, d'autant plus que la quasi totalité des régions sont dirigées par les socialistes. Pourtant, elle permettrait non seulement de faire d'importantes économies, mais elle apporterait aussi une réelle lisibilité pour les entrepreneurs comme pour les ménages, puisqu'il y aurait beaucoup moins de strates comme aujourd'hui où on ne sait plus qui fait quoi. Il serait bon que l'actuel gouvernement porte pareil projet de réforme et agisse en ce sens !

     


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  • Il fut un temps que ceux de moins de vingt ans ne peuvent pas connaître... l'époque où un certain François Mitterrand était Président de la République... sous l'impulsion de Laurent Fabius, Premier ministre entre 1984 et 1986 a été décidé une concertation en 1985 entre les différents syndicats en vue de réformer ( déjà ) le marché du travail que d'aucuns considéraient alors comme archaique et dépassé par son époque. Suite au refus de la CFDT de manifester son accord, Laurent Fabius considéra alors que la réforme ne pouvait pas se faire...

    C'est ainsi que vingt huit ans plus tard ( ! ) l'actuel gouvernement dirigé par Jean-Marc Ayrault décide de s'atteler à cette réforme emblématique  http://lexpansion.lexpress.fr/economie/reforme-de-l-emploi-pourquoi-hollande-n-a-pas-droit-a-l-echec_367799.html  dont on peut sérieusement se demander si elle ne finira pas aux oubliettes, comme cela s'est produit précédemment, faute de volonté politique. Ne dit-on pas que l'histoire se répète ?

    Or la France ne peut plus attendre et doit refonder impérativement un modèle social qui génère des millions de pauvres et de chômeurs. La situation est telle qu'une simple éteincelle pourrait mettre le feu aux poudres et entraîner des répercussions gravissimes, par le biais de mouvements de foule ou d'autres. L'actuel Président de la République ne peut plus tergiverser comme il le fait et prendre les mesures qui s'imposent, que ce soit dans ce domaine ou dans tant d'autres. Sinon, la France ruinera sa crédibilité à l'international et deviendra bel et bien l'homme malade de l'Europe, comme le président certains http://www.atlantico.fr/decryptage/2013-annus-horribilis-degats-provoques-francois-hollande-seront-reparables-serge-federbusch-594233.html


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  • Qu'on ne s'y méprenne pas : il n'est pas ici question de stigmatiser les civilisations africaines, qui présentent toute un intérêt certain, on pourrait par exemple, entre autres, citer la civilisation égyptienne... seulement, à la condition expresse que cela ne se traduise pas par l'abandon de ce qui forge notre propre identité.  

    Ainsi, les autorités ont décidé d'abandonner l'enseignement d'Henri IV, de Louis XIV et de Napoléon au cours de la scolarité, au profit donc, de l'enseignement de civilisations africaines ( http://24heuresactu.com/blog/2010/07/16/scandale-napoleon-vire-des-manuels-dhistoire/ ). Je considère que cette initiative, comme les précédentes, est un véritable scandale d'Etat. Certes, tout n'a pas été parfait sous Henri IV, sous Louis XIV et sous Napoléon. Mais plutôt que de pratiquer le dénigrement systèmétique, voir les zones d'ombres, ne peut-on pas voir à quel point ces hommes firent la grandeur de notre pays ? Henri IV a pacifié la France, à sa manière, Louis XIV a façonné la France de son temps et permis à l'Etat de se structurer, de s'imposer face aux corporatismes, féodaux de tous poils. Quant à Napoléon, nous lui devons le code civil, les lycées, le baccalauréat, le Sénat, entre autres, mais il a aussi supprimé le servage, la féodalité dans de nombreux pays qu'il a conquis, à tel point que le cadastre napoléonien est appliqué en Lituanie,( http://www.esgt.cnam.fr/documents/tfe/memoires/1998/98_mondo.pdf ) et que l'hymne national polonais chante la gloire à Bonaparte !( http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Henri_Dombrowski ) Par ailleurs, à Milan, l'avenue la plus chic, où se cotoient des boutiques comme Gucci, Prada, se nomme Via Montenapoleone, et on trouve aussi une rue Solferino... Certes, tout ne fut pas parfait ( http://www.histoire-de-france.org/napoleon-heritage-p63.html ) mais tout de même : pourquoi avoir délibérement supprimé l'enseignement de ces hommes d'Etat qui ont fait notre pays, à leur manière ? La question à mes yeux, mérite d'être posée véritablement. Il serait bon que le gouvernement renonce à pareil projet. Dans le cas contraire, il est à craindre, entre autres, que des mouvements extrémistes ne s'en emparent et marquent des points. Evitons donc cela ! Evitons aussi, de préférer l'oubli, l'ignorance, à la culture, que bien souvent seule l'école, peut apporter au plus grand nombre ! Signons des pétitions, il faut faire céder impérativement le gouvernement sur ce point ! 


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  • Michel Rocard disait que l'on ne pouvait pas acceuillir toute la misère du monde. Au fond, le vrai problème n'est pas de permettre à des hommes, des femmes dans le dénuement de s'installer en France pour connaître de meilleures conditions de vie sociales. Le vrai problème, c'est que de plus en plus de jeunes quittent notre pays pour travailler à l'étranger ( http://lci.tf1.fr/economie/2006-02/jeunes-francais-expatrient-plus-plus-4875065.html ).

    Le phénomène n'est pas nouveau car on en parlait déjà en 1996, il y a 15 ans déjà de cela ( http://www.liberation.fr/economie/0101181870-les-jeunes-diplomes-francais-s-expatrient-en-asieles-entreprises-de-thailande-malaisie-et-singapour-sont-dynamiques-et-les-salaires-honorables ). Ce phénomène ne touche pas que les jeunes, puisque l'on voit ainsi des retraités décider de finir leur jours dans des pays étrangers, comme le Maroc pour les plus anciens au moment de la retraite ( http://www.bladi.net/forum/239166-francais-sexpatrient-maroc-retraite/ ) sans doute en raison du faible coût de la vie de ce pays, comparé au nôtre.

    Bien souvent en France, la principale barrière n'est pas le diplôme mais l'expérience professionnelle. J'ai moi-même vécu cette situation, envoyant sur le Net ou distribuant des centaines de CV, lettres de motivation. La plupart du temps, on ne me répondait jamais, et quand j'avais la chance de décrocher un entretien, on me répondait bien souvent, par la suite, que je n'avais pas l'expérience nécessaire pour le poste. Ainsi, j'ai connu personnellement des filles qui ont suivi des cours dans une école de commerce, à qui on a demandé des années d'expérience qu'elles ne pouvaient pas avoir en sortant de leur école. Résultat, elles se sont retrouvées dans le secteur de la restauration rapide, payées 750 euros par mois. Tout ça pour ça.

    Les exemples sont nombreux : le pire que j'ai pu connaître, c'était ce jeune homme qui a cumulé période de chômage et petits boulots pendant... 8 ans ! Vous avez bien lu : 8 ans ! J'en ai connu un autre, qui avait envoyé et distribué par divers moyens, comme moi, des centaines de CV et lettres de motivation. Il a eu trois entretiens qui n'ont débouché sur rien. Un jour, il a envoyé trois CV et lettres à trois entreprises canadiennes. Les trois entreprises ont répondu favorablement et lui ont proposé une embauche.

    On comprend mieux, dès lors, l'origine du mal français. Le pire, c'est de voir et connaître des jeunes brillants, qui partent travailler ou même créer leur entreprise à l'étranger, que ce soit en Espagne, au Canada, aux Etats-Unis ou encore en Australie, dernière destination à la mode. On imagine à l'avance les pertes fiscales pour la France qui se passe de personnes talentueuses qui créent de l'emploi et de la richesse ailleurs. Par ailleurs, c'est désespérant de se dire, quelque part, que pour travailler, l'on est contraint de partir à l'étranger. Pourtant, c'est de plus en plus une réalité. Ainsi, décrocher un CDI est devenu le privilège ultime, sans même parler d'un CDD.

    Pourtant j'ai rencontré des employeurs qui avaient besoin de personnel, de main d'oeuvre, et de l'autre côté, des jeunes prêts à s'investir dans leur travail. Seulement voilà, entre les deux, le coût du travail.( http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/donsoc06yv.pdf ). Ainsi, un certain nombre à la tête de petites entreprises m'ont dit que s'ils embauchaient, ils perdraient une grande part de leurs bénéfices. Quand on embauche quelqu'un qu'on paie au Smic, il faut effectivement savoir que le coût total pour l'entreprise représentera le double, indépendamment de ce que ce salarié pourra rapporter. Du coup, les entreprises deviennent frileuses et préfèrent des hommes ou des femmes dotés d'une très longue expérience. Seulement voilà, cela se fait au détriment de ceux qui viennent de quitter leur école, diplôme en poche. Et c'est ce qui explique pourquoi beaucoup font le choix de l'expatriation. 


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  • Dans les années 1960, on accusait les commerçants, les artisants de pêcher par corporatisme, de défendre une France hostile au changement, à la modernité, comprendre la création des supermarchés, entre autres. Ils ont perdu leur combat et les centres commerciaux se sont développés en nombre. On nous a expliqué dans les médias que c'était formidable, mais que c'était aussi le symbole d'une nouvelle ère dédiée à ces temples de la consommation.

    Aujourd'hui néanmoins, ceux-ci ont littéralement tué le petit commerce de proximité, à tel point que les cafés, les restaurants, les librairies, les épiceries, sans parler des boutiques de mode, ont progressivement mis la clé sur la porte, ne pouvant pas faire face à la concurrence frontale créé par ces géants que sont Carrefour, Leclerc, Casino, etc... Autrefois lieux de vie, de convivialité, créateurs de lien social fort unissant les habitants d'un quartier, ils ont laissé la place à des fast food, des succursales de compagnie d'assurances ou des banques. Pire : ils se font des marges plus que confortables sur le dos des producteurs, obligés de vendre à perte.

    L'exemple récent de Virgin qui a tué de nombreuses librairies partout où il s'est implanté à travers la France montre que les commercants tiennent leur revanche : Virgin vient de subir un réel retour de boomerang en raison de la désaffection de la clientèle qui préfère des librairies de qualité ou encore l'achat par internet. Par ailleurs, les centres commerciaux sont eux aussi victimes de leur logique, certains récemment créés que ce soit le Millénaire à Aubervilliers ou encore Confluence à Lyon sont boudés par la clientèle locale. Les commercants tiendraient-ils enfin leur revanche ? Le modèle des centres commerciaux finira-il par s'écrouler à leur profit ? Affaire à suivre, donc; même si le retour des lieux de vie d'antan est à souhaiter.  


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