• Le Royaume Uni, sous l'impulsion de David Cameron, connaît de profondes réformes structurelles. Ainsi, la politique sociale qui était complexe, se dispersait sur plusieurs allocations et qui générait des dépenses sans le moindre contrôle a connu une refonte sans précédent par le biais du Welfare Act visant à regrouper la majorité des aides et à réduire leur montant http://www.ifrap.org/Royaume-Uni-une-austere-mais-populaire-reforme-sociale,13456.html

    Une politique qu'approuve une large majorité de britanniques en raison du nombre d'abus commis par certains prestataires et des défaillances criantes des dispositifs. Les réformes ne s'arrêtent pas  là : l'enseignement indépendant sera lui aussi favorisé, l'enseignement général public subira une refonte visant à favoriser l'autonomie des chefs d'établissement, à fixer les budgets selon le nombre d'élèves, ce qui entraînera une baisse des budgets plus élevés et une augmentation de ceux qui sont plus faibles, puisque la même somme sera versée  http://www.ifrap.org/Royaume-Uni-des-reformes-de-l-Education-efficaces,13377.html

    Bien sûr, on ne manquera pas de rappeler d'autres réformes emblématiques comme la suppression de près de 500 000 fonctionnaires en cinq ans, une augmentation de l'âge de la retraite qui sera particulièrement forte pour les femmes ( six années de plus ) ou encore la réduction globale des dépenses publiques de 95 milliards d'euros, dans le but de réduire les déficits publics http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/10/20/04016-20101020ARTFIG00298-londres-prend-des-mesures-de-rigueur-sans-precedent.php

    Quant à la politique fiscale, elle va principalement consister à baisser les impôts en vue de favoriser la compétitivité du pays. Ainsi, la tranche la plus élevée d'imposition qui est de 50 % va être réduite à 45 % puis à 40 % de manière progressive. George Osborne, actuel ministre des Finances, se justifie en précisant qu'un taux élevé handicape l'économie et ne rapportant rien au budget de l'Etat http://lexpansion.lexpress.fr/economie/la-grande-bretagne-baisse-les-impots-des-plus-riches_288526.html

    Quant aux impôts sur les sociétés, auparavant plafonnés à 28 %, ils n'ont cessé de connaître des baisses progressives avec la nouvelle majorité en place. Actuellement à 24 %, ils devraient passer à 22 % en 2014. Les entreprises qui réalisent moins de 300 000 livres de bénéfices comme cela est précisé dans l'article de la Tribune, le taux est de 20% http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120619trib000704659/cameron-relance-la-question-de-l-impot-sur-les-societes-dans-l-ue.html

    Tandis qu'en France l'on ne cesse d'augmenter les impôts qui pèsent sur les ménages comme sur les entreprises, que ce soit sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy comme celui de François Hollande, en omettant de mener de véritables réformes structurelles, le Royaume Uni se modernise à vitesse grand V et entreprend grâce à son emblème, Londres, ville ouverte à la mondialisation, d'attirer les riches investisseurs mais aussi entrepreneurs talentueux. Londres est déjà la sixième ville française. Attendra-on qu'elle devienne la première pour enfin réagir ? 


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  • Ainsi, le MERCOSUR qui fut créé en 1991 et qui regroupe des pays comme le Brésil, l'Argentine, le Paraguay, le Venezuela et l'Uruguay semble totalement dépassé par l'Alliance du Pacifique, créée en 2011 et qui réunit le Pérou, le Chili, la Colombie et le Mexique http://www.lopinion.fr/29-mai-2013/l-alliance-pacifique-fait-souffler-vent-liberalisme-en-amerique-latine-559

    Cette zone de plus de 200 millions de consommateurs potentiels avec un PIB combiné supérieur à 2000 milliards de dollars est qui cherche à nouer des partenariats économiques avec l'Asie est en pleine expansion. En dehors des taxes sur quelques produits sensibles, la quasi totalité du commerce de ces pays sera libéralisé. Le but étant de favoriser les échanges économiques et d'assurer le développement entre ces pays. 

    Vérité en deça de la Cordillère des Andes, erreur au delà ? C'est la question que l'on est en droit de se poser lorsqu'on observe attentivement le clivage qui semble opposer l'Est latino américain avec l'Ouest. D'un côté, des puissances comme le Chili, le Mexique qui n'hésitent pas à mener des réformes structurelles et à nouer des partenariats économiques avec les Etats-Unis et des pays asiatiques, de l'autre, des puissances comme l'Argentine, le Venezuela qui mènent des politiques très protectionnistes et ont tendance à se replier sur elles mêmes. Sachant que le Pérou constitue un véritable dragon latino américain avec une croissance de 6 à 8 % par an, que le Chili et la Colombie disposent d'une croissance supérieure à 4 % et que le Mexique a mené des réformes majeures visant à accroitre sa compétitivité et sa croissance, on peut présager que cette stratégie d'ouverture au reste du monde s'avérera payante dans les années à venir. 


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  • Ainsi le Président américain Obama défend l'idée que les baisses d'impôts soient prolongées en faveur des classes moyennes dans le but d'assurer une croissance plus forte de l'économie américaine http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/11/10/97002-20121110FILWWW00422-obama-pour-des-reductions-d-impots.php ! Bien sûr, le Président américain défend aussi l'idée de hausses d'impôts concernant les américains les plus fortunés, ce que rejettent les républicains majoritaires au Congrès. 

    Il n'en demeure pas moins que l'on ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec ce qu'il se passe en France depuis ces dix dernières années où l'ancien Président Nicolas Sarkozy comme l'actuel, François Hollande n'ont cessé d'augmenter les taxes et les prélèvements, avec les conséquences que l'on sait. 

    D'autant que le Président américain propose aussi une baisse de l'impôt des sociétés de 35 % à 28 % dans le but de créer des emplois http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/02/23/obama-veut-reduire-l-impot-sur-les-societes_1647103_3234.html

    Là encore, une différence de taille avec le gouvernement français tout comme le gouvernement précédent, qui ont mené une politique opposée avec les résultats que l'on connaît. 

    Il est assez intéressant de voir comment d'autres pays que le notre sont capables droite et gauche confondues, de faire preuve de pragmatisme sur les sujets économiques, de mener les réformes nécessaires en vue d'assurer la croissance et l'emploi. 


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  • Contrairement à tout ce que certains prétendus experts peuvent bien raconter, le traité de libre échange qui est actuellement en discussion entre l'Union Européenne et les Etats-Unis feront un grand perdant que l'on imagine aisément : l'Europe, au profit des Etats-Unis. 

    Le fait même que le gouvernement américain espionnait des pays alliés et notamment les institutions européennes aurait dû nous interpeller. Le but étant de favoriser leurs propres intérêts. L'ennui, c'est que s'il apparaît légitime que les américains défendent leurs intérêts, il semblerait qu'il n'y ait personne en face pour défendre ceux de l'Europe. Ainsi, le fameux traité transatlantique permettra aux américains de vendre sur le marché européen leurs OGM, mais aussi des poulets chlorés, des boeufs aux hormones et d'imposer un certain nombre de leurs normes qui n'ont rien à voir avec celles ayant cours en Europe, à leur profit http://www.debout-la-republique.fr/communique/nicolas-dupont-aignan-demande-la-convocation-de-karel-de-gucht-sur-le-traite

    Bien sûr, le Président français a promis que l'exception culturelle serait défendue dans ce cadre. Seulement pourquoi se limiter à la culture ? Pourquoi ne pas défendre une exception agricole, industrielle ? Il semblerait que ces sujets ne comptent pas. Bien sûr, on nous promet des centaines de milliers d'emplois mais souvenez-vous : les mêmes nous promettaient la prospérité lors du référendum sur le traité de Maastricht en 1992 ! On a vu des années plus tard comment cela s'est terminé. Il conviendrait donc de reporter ce traité. 


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  • Ainsi, il récidive... Félix Marquardt,ancien directeur de la communication du Herald Tribune, exhorte dans les pages du New York Times les jeunes français à se barrer http://www.thistrend.com/news/une-tribune-dans-le-new-york-times-appelle-les-jeunes-francais-a-emigrer,3705721.html

    Ce n'est pas la première fois que ce libéral auto-proclamé agit en ce sens : il l'avait déjà fait dans une tribune du journal Libération, avec le rappeur Mokless et le journaliste Mouloud Achour en dénoncant une élite gérontocratique figée dans le statut quo et coupée de la réalité des gens, n'hésitant pas à sacrifier sa jeunesse. 

    Il est vrai que la situation de la France n'est pas fort reluisante : près d'un quart des jeunes sont au chômage, nombreux sont ceux qui subissent des emplois précaires, même en disposant de hautes qualifications. Quant à l'Europe, ce n'est pas mieux : il suffit d'avoir à l'esprit qu'en Espagne, un jeune sur deux est au chômage ! Comment à partir de là, ne pas avoir à l'esprit de quitter le pays ? Comment ne pas songer à émigrer dans des pays plus dynamiques comme le Brésil, le Chili, la Chine ou même des pays développés comme le Canada, l'Australie, les Etats-Unis ?

    Sans même parler d'une mentalité franco-française qui érige le principe de précaution en dogme absolu, qui rejette la richesse, considère toujours que l'on s'enrichit au détriment des autres, croit enore en la lutte des classes...  un coût du travail exhorbitant, des impôts confiscatoires, des administrations qui ne veulent rien comprendre à la réalité vécue par les entreprises... étonnez-vous après qu'autant de talents préfèrent s'expatrier ! Felix Marquardt a certainement bien des défauts, mais il a raison de dire que la France doit changer et évoluer ! 


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